Généralement, on considère que le développement durable comprend trois piliers : l'environnement (respect de la nature, eau douce, biodiversité, beauté du paysage..), le social (droits de l'Homme, respect de l'Homme et des communautés, religions, nations..), et l'économie (critère de faisabilité, coût moindre..).

J'aimerai partager un autre point de vue, un découpage légèrement différent avec toujours trois piliers : l'environnement (respect de la nature : matière, vie végétale et animale), le social (respect des autres êtres humains, des individus comme des groupes : pays, religion..) qui comprend l'économie qui est bien un phénomène social, et enfin la relation à soi-même (respect de soi-même).

J'ai ajouté ce pilier de relation à soi-même car il me semble important. Et je pense que tout le monde y accorde aussi une grande importance puisqu'il s'agit d'être heureux, d'avoir "bonne conscience" et cela demande de se connaître et d'agir en accord avec ses propres valeurs.

Quel rapport avec le développement durable, me direz-vous ? Eh bien, tout simplement parce qu'il faut de la foi et du courage pour changer le monde. Et cela demande de la foi en soi !

Pour prendre une image, on dit pour la biodiversité, que chaque espèce est importante. De même, chaque être humain compte et est important.

A cela, on peut voir un pilier central partagé par ces trois piliers, qui est le respect et plus généralement l'éthique.

Si on agit dans ces trois domaines de relation d'une bonne façon, on peut s'attendre alors à de bons résultats.

On comprend donc que l'effort principal est de trouver des valeurs universelles, définir une éthique acceptée et suivie par tous, bref redéfinir le "bien" et le "mal". A cela, les religions ont tenté de donner une réponse. Les athées aussi, dans une volonté humaniste, en parlant d'éthique et d'esthétisme.

Une bonne base de départ dans cette recherche est cette valeur du respect.

On comprend intuitivement, que le respect de l'autre signifie respecter ses différences, sa couleur, ses croyances, sa culture : on lui donne le droit de s'exprimer. On peut parler de tolérance. On respecte aussi ce qui le rend commun à nous, son statut d'être humain qui a besoin de se nourrir convenablement, d'une bonne hygiène (eau douce).. On peut parler de générosité.

Le respect du soi correspondrait par exemple à ne pas accepter des valeurs qui ne sont pas les siennes. Cela n'empêche pas d'accepter que quelqu'un d'autre ait ces valeurs !

Le respect de l'environnement est facile à comprendre mais difficile à mettre en oeuvre car demande une connaissance des animaux, des plantes, de la nature. Or, on a perdu cette relation à la nature, en vivant dans des villes..

Un grand programme en perspective, n'est-ce pas ?