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lundi 27 août 2007

Azur et Asmar

Azur et Asmar est un long métrage d'animation français de Michel Ocelot, réalisateur notamment du film Kirikou.

Pour la première fois dans sa carrière, Ocelot réalise un film en images de synthèse. Il est l'occasion pour lui d'aborder le sujet de la tolérance et de la différence de l'autre.

Synopsis

Ce film d'animation est centré, dans le cadre de l'Europe et du Maghreb médiévaux, sur les rapports entre un petit garçon blond aux yeux bleus et un petit garçon brun aux yeux noirs.

Dans un décor évoquant l'Europe médiévale, une nourrice venue de l'autre côté de la mer élève son fils Asmar, brun aux yeux noirs, et le fils de son maître, Azur, petit garçon blond aux yeux bleus. Arrivés à l'âge où ils se jalousent l'amour maternel, Azur est envoyé par son père en ville pour vivre avec un précepteur. Le père chasse ensuite la nourrice et son fils.

Quelques années plus tard, Azur décide de partir dans le pays de l'autre côté de la mer pour retrouver et épouser la fée des djinns, héroïne des contes que lui chantait sa nourrice. Une vague le fait tomber par-dessus bord et il échoue sur une plage d'un pays inconnu, dont il ne reconnaît qu'à peine la langue de sa nourrice et fuit des habitants qui craignent la malédiction des yeux bleus. Il erre en se faisant passer pour aveugle, guidé par un autre blanc Crapoux, en recherchant les trois clés nécessaires pour accéder à la fée des djinns.

En ville, il retrouve sa nourrice, devenue Jenane, la veuve d'un riche marchand. Malgré la rancœur d'Asmar pour avoir été chassé par le père d'Azur, Jenane décide de soutenir équitablement ses deux fils dans leur quête de la fée.

Source : Wikipedia.

samedi 6 janvier 2007

Muhammad (SAW) : Le Dernier Prophète

Muhammad (SAW) : Le Dernier Prophète est une vidéo sous forme de dessin animé de très grande qualité retraçant l'histoire de la naissance de l'islam.

Elle est fidèle à l'histoire et très inspirante. On découvre surtout que l'Islam apporte au moins à son origine un message de Paix et d'Amour, de fraternité entre les hommes et un regard respectueux aussi vis-a-vis de la femme.

Le dessin animé est aussi en deux partie sur Google Video :

mercredi 7 juin 2006

Lord of War

Lord of War est un film américain écrit et réalisé par Andrew Niccol, sorti en 2005.

Synopsis

Yuri Orlov est un trafiquant d'armes. Né en Ukraine durant la Guerre froide, ses parents émigrent aux États-Unis en se faisant passer pour des juifs persécutés. Rapidement, il se fait une place dans le trafic d'armes. Il ne se préoccupe pas de l'idéologie de ses clients, ce n'est pas son affaire. Tant que des personnes veulent et peuvent acheter des armes, Yuri répond présent.

Il mène sa vie de trafiquant d'armes d'un côté, et celle de père de famille de l'autre. Doté d'un cynisme à toute épreuve, qui lui permet de faire face à sa conscience, Yuri Orlov sillonne le monde pour vendre ses armes. Son frère au courant de son "gagne-pain" lui demande un jour si sa femme est au courant et il lui répond : "On ne parle pas de ces choses là. Combien de vendeurs d'autos parlent de leur travail ? Combien de vendeurs de tabac ? Pourtant leur deux produits tuent plus de monde chaque année que les miens. Et sur les miens, il y a un cran d'arrêt. Si ces gens peuvent oublier leur travail quand ils rentrent chez eux, je le peux aussi."

Sous la pression de sa femme qui découvre un jour le pot-aux-roses, il décide de quitter le business de la vente d'armes. Mais André Baptiste, le président du Liberia et son principal client, le force à y revenir.

Entre ses cas de conscience qui surgissent par moment et Interpol, représenté par l'agent Jack Valentine, Yuri a la vie dure...

Autour du film

  • Andrew Niccol s'est inspiré de cinq véritables trafiquants d'armes pour créer le personnages de Yuri mais le plus ressemblant est Victor Bout. Il a même poussé la recherche jusqu'à prendre contact avec certains de ces "professionnels". Le personnage de André Baptiste, le Président du Liberia, serait quand à lui basé sur le véritable ancien Président, Charles Ghankay Taylor.
  • La plupart des événements du films ont des précédents, même la libération assez mystérieuse d'un trafiquant d'arme arrêté aux États-Unis.
  • Andrew Niccol a utilisé plusieurs "accessoires" qui étaient tout à fait réels et revenant même moins cher que des factices. Pour un plan du film devant se trouver en Ukraine, au lieu d'utiliser les images de synthèses pour recréer une cinquantaine de chars d'assaut, il trouva un homme en République tchèque possédant 100 chars T-72 de fabrication russe et acceptant de lui en louer quelques uns. "Je te les apporte mardi à 9h du matin : vous êtes sûr de les y trouver tous parfaitement alignés" lui déclara t-il.
  • Le tournage s'est déroulé aux États-Unis (New York et Wendover), en Afrique du Sud et en République tchèque.
  • Il ne faut pas confondre Lord of War (qui de l'anglais un peu incorrect pourrait être traduit par Seigneur de guerre) avec le film Le Seigneur de la guerre (The War Lord) de Franklin J. Schaffner avec Charlton Heston.
  • Dans la version originale du film, le Liberia est présenté comme étant un pays francophone, alors qu'il s'agit en réalité d'un pays anglophone.
  • Ironiquement, le nom de Yuri Orlov est également celui d'un chercheur en physique nucléaire, ancien dissident soviétique et activiste des Droits de l'Homme (voir Yuri Orlov).

Source : Wikipedia où vous pourrez en savoir plus sur les acteurs et les musiques notamment.

lundi 3 avril 2006

Monopole radical

Au risque de donner une définition incomplète cet article et tiré d'un extrait de « la convivialité » par Ivan Illich.

  • Les outils surefficients peuvent détruire l'équilibre entre l'homme et la nature et détruire l'environnement. Mais des outils peuvent être surefficients d'une tout autre manière : ils peuvent altérer le rapport entre ce que les gens ont besoin de faire eux-mêmes et ce qu'ils tirent de l'industrie. Dans cette seconde dimension, une production surefficiente donne jour à un monopole radical.
  • Par monopole radical, j'entends un type de domination par un produit qui va bien au-delà de ce que l'on désigne ainsi à l'habitude. On entend généralement par « monopole » le contrôle exclusif par une firme des moyens de production ou de vente d'un bien ou d'un service. On dira que Coca-Cola prend le monopole des boissons non alcoolisées au Nicaragua en y étant le seul fabricant de telles boissons qui dispose de moyens modernes de publicité. Nestlé impose sa marque de chocolat en contrôlant le marché de la matière première, un fabricant de voitures en contrôlant les importations étrangères, une chaîne de télévision en prenant une licence d'exclusivité. Cela fait un siècle que les monopoles de ce style ont été reconnus comme de dangereux sous-produits de la croissance industrielle, et que des dispositifs légaux de contrôle ont été instaurés avec fort peu de résultats. Normalement la législation opposée à la constitution des monopoles a eu pour intention d'éviter que, par leur entremise, il ne soit imposée une limite à la croissance; ici n'entrait nul souci de protéger l'individu.
  • Ce premier type de monopole réduit le choix offert au consommateur, voire l'oblige à racheter un produit sur le marché, mais il est bien rare qu'il limite par ailleurs sa liberté. Un homme assoiffé peut désirer une boisson non alcoolisée, fraîche et gazeuse, et se trouver limité par ailleurs au choix d'une seule marque, mais il reste libre d'étancher sa soif en buvant de la bière ou de l'eau. C'est seulement si et lorsque sa soif se traduit sans autre possibilité dans le besoin compulsif, l'achat obligatoire d'une petite bouteille d'une quelconque boisson, que s'installe le monopole radical. Par ce terme, j'entends la domination d'un type de produit plutôt que celle d'une marque. Dans un tel cas, un processus de production industrielle exerce un contrôle exclusif sur la satisfaction d'un besoin pressant, en excluant tout recours, dans ce but, à des activités non industrielles.
  • Les transports peuvent ainsi prendre le monopole de la circulation. Les voitures peuvent façonner une ville, éliminant pratiquement les déplacements à pied ou à bicyclette, comme à Los Angeles. La construction de routes pour autobus peut réduire à néant la circulation fluviale, comme en Thaïlande. Que l'automobile restreigne le droit à la marche, et non pas qu'il y ait plus de gens à conduire des Chevrolet que des Peugeot, voilà le monopole radical. Que les gens soient obligés de se faire transporter et deviennent impuissants à circuler sans moteur, voilà le monopole radical. Ce que les transports à moteur font aux gens en vertu de ce monopole radical est tout à fait distinct et indépendant de ce qu'il dont en brûlant de l'essence qui pourrait être transformée en aliments dans un monde surpeuplé. Cela est distinct, aussi, de l'homicide automobile. Bien sûr les voitures brûlent en holocauste de l'essence, bien sûr elles sont coûteuses. Bien sûr, les Américains ont célébré la cent millionième victime de l'automobile depuis 1908. Mais le monopole radical établi par le véhicule à moteur a sa propre façon de détruire. Les voitures créent les distances, la vitesse sous toutes ses formes rétrécit l'espace. On enfonce des autoroutes à travers des régions surpeuplées, ensuite on extorque aux gens un péage pour les « autoriser » à franchir les distances que le système de transport exige. Ce monopole des transports, comme une bête monstrueuse, dévore l'espace. Même si les avions et les autobus fonctionnaient comme service public sans polluer l'air et le silence et sans épuiser les ressources en énergie, leur vitesse inhumaine n'en dégraderait pas moins la mobilité naturelle de l'homme, et le contraindrait à donner toujours plus de temps à la circulation mécanique.
  • L'école, elle aussi, peut exercer un monopole radical sur le savoir en le redéfinissant comme éducation... Il ya monopole radical lorsque l'outil programmé évince le pouvoir-faire de l'individu. Cette domination de l'outil instaure la consommation obligatoire et dès lors restreint l'autonomie de la personne. C'est là un type particulier de contrôle social, renforcé par la consommation obligatoire d'une production de masse que seule les grosses industries peuvent assurer...
  • Les hommes ont la capacité innée de soigner, de reconstruire, de se déplacer, d'acquérir du savoir, de construire leurs maisons et d'enterrer leur morts. Chacun de ces pouvoirs rencontre un besoin. Les moyens de satisfaire ces besoins ne manquent pas, tant que les hommes restent dépendants de ce qu'ils peuvent faire par et pour eux-mêmes, le recours à des professionnels étant marginal...
  • Et un monopole radical s'établit quand les gens abandonnent leur capacité innée de faire ce qu'il peuvent pour eux-même et pour les autres, en échange de quelque chose de « mieux » que peut seulement produire pour eux un outils dominant...
  • Il est aussi difficile de se défendre contre la généralisation du monopole que contre l'extension de la pollution. Les gens affrontent plus volontiers un danger menaçant leurs intérêts privés que ceux du corps social pris comme un tout. Il ya beaucoup plus d'ennemis avoués des voitures que de la conduite automobile. Les même qui s'opposent aux voitures, en tant qu'elles polluent l'air et le silence et monopolisent la circulation, conduisent une automobile dont il jugent le pouvoir de pollution négligeable, et n'ont aucunement le sentiment d'aliéner leur liberté lorsqu'ils sont au volant...
  • Le premier des palliatifs est la défense du consommateur. Le consommateur ne peut se passer d'une voiture. Il achète telle ou telle marque. Il découvre que la plupart des voitures sont dangereuses, à n'importe quelle vitesse. Alors il s'organise avec d'autres consommateurs pour obtenir aussi bien des voitures plus sûres, de meilleures qualité et moins périssables que des routes plus larges et moins dangereuses. La victoires du consommateur est une victoire à la Pyrrhus : un regain de confiance individuelle dans les véhicules surpuissants (qu'ils soient publics ou privés) signifie plus de dépendance collective à leur égard – et toujours plus de frustration chez ceux qui, soit qu'ils le doivent soit qu'ils le veuillent, pratiquent la marche.
  • Que les consommateurs « accrochés » à un produit s'organise pour se défendre, cela a pour effet immédiat d'accroître la qualité de la drogue fournie et la puissance du fournisseur, et peut en dernière instance amener la croissance à rencontrer ses propres limites: il se peut que les voitures deviennent un jour trop coûteuses à l'achat et les médicaments trop violents pour les essais. Une exacerbation des contradictions inhérentes à un tel processus d'industrialisation des valeurs peut aider les majorités à prendre pleinement conscience de ces contradictions. Il est possible que le consommateur averti, qui choisit ses achats, en vienne à découvrir qu'il s'en sort mieux en se débrouillant tout seul.

Source : Wikipedia.

mercredi 1 mars 2006

Les sept péchés capitaux

Les sept péchés capitaux sont une notion définie par le christianisme : ils représentent les comportement humains à éviter afin de ne pas commettre de péchés.

Le premier à reconnaître un certain nombre de ce qu'il appelait des passions fut Évagre le Pontique, moine gnostique et origénique mort dans le désert égyptien en 399 : Évagre identifia huit passions et estimait que tous les comportements impropres trouvaient leur origine dans une ou plusieurs de celles-ci.

La liste actuelle a été citée par Thomas d'Aquin dans sa Somme théologique (question 84, Prima secundae) au XIIIe siècle. Il y mentionne que certains d'entre eux ne sont pas en eux-mêmes à proprement parler des péchés, mais plutôt des vices, c'est-à-dire des tendances à commettre certains péchés.

  • l'orgueil : attribution à ses propres mérites de qualités vues comme des dons de Dieu (intelligence, etc.). Son démon est Lucifer;
  • l'avarice ou cupidité : désir de posséder ou conserver plus de richesses que nécessaire. Son démon est Mammon ;
  • l'envie : refus de se réjouir du bonheur d'autrui, ou satisfaction de son malheur. Son démon est Léviathan ;
  • la colère : courte folie déjà pour les anciens, et qui entraîne parfois des actes regrettables. Son démon est Satan ;
  • la luxure : plaisir sexuel recherché pour lui-même. Son démon est Asmodée ;
  • la gourmandise : ce n'est pas tant la gourmandise au sens moderne qui est blâmable que la gloutonnerie, l'excès et le gâchis. Du reste, ailleurs qu'en français ce péché n'est pas désigné par un mot signifiant « gourmandise » (gluttony en anglais, par exemple). Son démon est Belzébuth;
  • la paresse : refus d'accomplir des tâches nécessaires. Son démon est Belphégor.

Georges Bernanos

Georges Bernanos estime que le système économique rendra toujours plus rentable de spéculer sur les vices de l'homme que sur ses besoins. Il voit donc la société marchande comme un facteur de corruption s'il n'est pas équilibré d'une manière ou d'une autre par une sorte d'idéal. La publicité serait donc un facteur de propagande des péchés capitaux, qui seraient utilisés par elle parce qu'ils servent les ventes (il est possible à titre d'exercice de prendre une série de publicités et de voir quel est le (ou quels sont les) péchés capitaux sollicités par chacune). L'écrivain Frédéric Beigbeder a développé plus tard cette idée.

Source : Wikipedia.