jeudi 5 octobre 2006

Extraits des oeuvres de C.G. Jung

Dialectique du moi et de l'inconscient

Remarquons pour finir que l'individuation se confond en même temps avec l'idéal chrétien originel du Royaume des Cieux "qui est en nous". L'idée de base sur laquelle s'est édifié cet idéal est que l'action et le comportement justes ne peuvent résulter que d'une droiture d'esprit et d'un état d'âme sain, et qu'il ne saurait y avoir de guérison et d'amélioration du monde qui ne prennent leur point de départ dans l'individu.

Source : le livre Dialectique du moi et de l'inconscient de C.G. Jung.

L'individu et la communauté

Dans la mesure où les collectivités sont de simples accumulations d'individus, leurs problèmes sont aussi des accumulations de problèmes individuels. De pareils problèmes ne sont jamais résolus par la legislation ou par des tours de passe-passe. Ils ne peuvent être résolus que par un changement général dans l'attitude de l'homme. Et ce changement ne saurait commencer ni par la propagande ou par des meetings monstres, ni par la violence. Il commence par un changement dans les individus. Et il se manifestera par la transformation de leurs penchants, de leurs goûts et dégoûts personnels, et de leur conception de la vie et de ses valeurs, et seule une accumulation de telles métamorphoses individuelles aménera une solution collective.

Les amas d'hommes sont toujours les foyers d'épidémie psychique.

Du recueillement et de la prise de conscience de soi-même

Ne point vouloir voir ses propres fautes et les projeter est le début de la plupart des querelles; c'est la garantie, la plus solide garantie que l'injustice, la haine et la persécution ne sont pas sur le point de disparaitre.

Source : L'Âme et la vie (Wikipedia).

jeudi 22 décembre 2005

Alexis Carrel

Alexis Carrel
Alexis Carrel (1873 - 1944), chirurgien français (prix Nobel de médecine 1912).

L'homme cet inconnu

  • C'est la qualité des êtres humains qui importe, et non leur quantité.
  • C'est la sélection des détails et non pas leur nombre, qui donne à un portrait sa ressemblance.
  • Ce qui est spécifique de nous-mêmes ne possède pas de dimensions physiques. La place que nous occupons dans le monde ne dépend certainement pas de notre volume.
  • Chaque homme est une histoire qui n'est identique à aucune autre.
  • Il est étrange que la pensée, qui transforme la surface de la terre, détruit et construit les nations, et découvre de nouveaux univers au fond de l'immensité inconcevable de l'espace, s'élabore en nous sans consommer une quantité mesurable d'énergie.
  • Il existe en outre une classe d'hommes qui, quoique aussi dysharmoniques que les criminels et les fous, sont indispensables à la société moderne. Ce sont les génies.
  • L'adhésion de notre esprit à un système quelconque change l'aspect et la signification des phénomènes observés par nous. De tous temps, l'humanité s'est contemplée à travers des verres colorés par des doctrines, des croyances et des illusions.
  • L'amour stimule l'esprit quand il n'atteint pas son objet.
  • L'éminence même d'un spécialiste le rend plus dangereux.
  • L'homme devrait être la mesure de tout. En fait, il est un étranger dans le monde qu'il a créé. Il n'a pas su organiser ce monde pour lui, parce qu'il ne possédait pas une connaissance positive de sa propre nature.
  • L'humanité doit aujourd'hui concentrer son attention sur elle-même et sur les causes de son incapacité morale et intellectuelle. A quoi bon augmenter le confort, le luxe, la beauté, la grandeur et la complication de notre civilisation, si notre faiblesse ne nous permet pas de les diriger?
  • L'humanité doit se donner un cerveau immortel qui puisse la guider sur la route où en ce moment elle chancelle.
  • L'humanité n'a jamais rien gagné par l'effort de la foule. Elle est poussée en avant par la passion de quelques individus, par la flamme de leur intelligence, par leur idéal de science, de charité ou de beauté.
  • L'ignorance et la pauvreté ont les mêmes effets que la richesse.
  • L'impossibilité de définir une chose ne signifie pas sa non-existence.
  • L'intellectuel pur est une être incomplet, malheureux, car il est incapable d'atteindre ce qu'il comprend. La capacité de saisir les relations des choses n'est féconde qu'associée à d'autres activités, telles que le sens moral, le sens affectif, la volonté, le jugement, l'imagination, et une certaine force organique.
  • La beauté est une source inépuisable de joie pour celui qui sait la découvrir.
  • La beauté morale laisse un souvenir inoubliable à celui qui , même une fois, l'a contemplée. Elle nous touche plus que la beauté de la nature, ou celle de la science. Elle donne à celui qui la possède un pouvoir étrange, inexplicable. Elle augmente la force de l'intelligence. Elle établit la paix entre les hommes. Elles est, beaucoup plus que la science, l'art et la religion, la base de la civilisation.
  • La curiosité est une nécessité de notre nature. Elle est une impulsion aveugle qui n'obéit à aucune règle. Notre esprit s'infiltre autour des choses du monde extérieur, et dans les profondeurs de nous-mêmes, de façon aussi irraisonnée et irrésistible qu'un raton explore à l'aide de ses adroites petites pattes les moindres détails du lieu où il est enfermé. C'est cette curiosité qui nous oblige à découvrir l'univers. Elle nous entraîne irrésistiblement à sa suite sur des routes inconnues. Et les montagnes infranchissables s'évanouissent devant elle comme la fumée dispersée par le vent.
  • La destinée naturelle de toutes les civilisations est de grandir et de dégénérer, et de s'évanouir en poussière.
  • La difficulté ou l'obscurité d'un sujet n'est pas une raison suffisante pour le négliger.
  • La majorité des criminels ne sont pas dans les prisons.
  • La nécessité de choisir une seule route, parmi celles qui se présentent à nous, nous prive de voir les pays auxquels les autres routes nous auraient conduits.
  • La pensée ne grandit que chez ceux qui sont capables d'amour et de haine.
  • La recherche de Dieu est une entreprise toute personnelle.
  • Le faible d'esprit et l'homme de génie ne doivent pas être égaux devant la loi.
  • Le meilleur moyen d'augmenter l'intelligence des savants serait de diminuer leur nombre.
  • Le nombre immense des données que nous possédons aujourd'hui sur l'homme est un obstacle à leur emploi. Pour être utilisable, notre connaissance doit être synthétique et brève.
  • Le plus grand malheur que la civilisation scientifique a apporté aux hommes est l'oisiveté.
  • Le sacrifice paraît une condition nécessaire à la vie.
  • Le temps que nous observons dans la nature n'a pas d'existence propre. Il est seulement une façon d'être des choses.
  • Les êtres humains n'ont pas grandi en même temps que les institutions issues de leur cerveau. Ce sont surtout la faiblesse intellectuelle et morale des chefs et leur ignorance qui mettent en danger notre civilisation.
  • Les hommes de sciences ignorent où ils vont. Ils sont guidés par le hasard, par des raisonnements subtils, par une sorte de clairvoyance.
  • Nos états de conscience coulent dans le temps comme une rivière le long d'une vallée. De même que la rivière, nous sommes à la fois changement et permanence. Beaucoup plus que les autres animaux, nous sommes indépendants de notre milieu. Notre intelligence nous en a libéré.
  • Nous possédons beaucoup de travailleurs scientifiques, mais très peu de vrais savants.
  • On dirait qu'au milieu des merveilles de la civilisation moderne la personnalité humaine a une tendance à se dissoudre.
  • Saisir la réalité, sans l'aide du raisonnement, nous paraît inexplicable.
  • Seuls, la peur, l'enthousiasme, l'esprit de sacrifice, la haine ou l'amour peuvent donner la vie aux créations de l'esprit.
  • Souvent ceux qui sont capables de réfléchir deviennent malheureux.
  • Le progrès de la médecine ne viendra pas de la construction d'hôpitaux meilleurs et plus grands, de meilleures et plus grandes usines de produits pharmaceutiques. Il dépend de l'avénement de quelques savants doués d'imagination, de leur méditation dans le silence des laboratoires, de la découverte, au-delà du proscenium des substances chimiques, des mystères organismiques et mentaux. (chap. VIII, 11)

Source : wikiquote

jeudi 4 août 2005

Henri Poincaré

Jules Henri Poincaré
Jules Henri Poincaré (1854 - 1912), mathématicien et un physicien.
  • La pensée n'est qu'un éclair au milieu de la nuit. Mais c'est cet éclair qui est tout. (La valeur de la science)
  • Douter de tout ou tout croire, ce sont deux solutions également commodes, qui l'une et l'autre nous dispensent de réfléchir.
  • La pensée ne doit jamais se soumettre, ni à un dogme, ni à un parti, ni à une passion, ni à un intérêt, ni à une idée préconçue, ni à quoi que ce soit, si ce n'est aux faits eux-mêmes, parce que, pour elle, se soumettre, ce serait cesser d'être.
  • [Si] c'est par la logique qu'on démontre, c'est par l'intuition qu'on invente.
  • Une cause très petite, qui nous échappe, détermine un effet considérable que nous ne pouvons pas ne pas voir, et alors nous disons que cet effet est dû au hasard.

lundi 1 août 2005

Einstein

Einstein
  • C'est le devoir de chaque homme de rendre au monde au moins autant qu'il en a reçu.

  • Ce qui fait la vraie valeur d'un être humain, c'est de s'être délivré de son petit moi.

  • Dieu est subtil, mais il n'est pas malveillant.

  • Il est hélas devenu évident aujourd'hui que notre technologie a dépassé notre humanité.

  • Je veux connaître les pensées de Dieu ; tout le reste n'est que détail.

  • L'école devrait toujours avoir pour but de donner à ses élèves une personnalité harmonieuse, et non de les former en spécialiste.

  • L'homme et sa sécurité doivent constituer la première préoccupation de toute aventure technologique.

  • La possession de merveilleux moyens de production n'a pas apporté la liberté, mais le souci et la famine.

  • La science sans religion est boîteuse, la religion sans science est aveugle.

  • La valeur d'un homme tient dans sa capacité à donner et non dans sa capacité à recevoir.

  • La valeur morale ne peut pas être remplacée par la valeur intelligence et j'ajouterai : Dieu merci !

  • Le mental intuitif est un don sacré et le mental rationnel est un serviteur fidèle. Nous avons créé une société qui honore le serviteur et a oublié le don.

  • Le problème aujourd'hui n'est pas l'énergie atomique, mais le cœur des hommes.

  • Le progrès technique est comme une hache qu'on aurait mis dans les mains d'un psychopathe.

  • N'essayez pas de devenir un homme qui a du succès. Essayez de devenir un homme qui a de la valeur.

  • Rien ne peut être aussi bénéfique à la santé humaine et augmenter les chances de survie de la vie sur terre que d'opter pour une diète végétarienne.

  • Rien ne peut être plus bénéfique à la santé humaine ni accroître les chances de survie de la vie sur la Terre qu'une évolution vers un régime végétarien.

  • Si vous ne pouvez expliquer un concept à un enfant de six ans, c'est que vous ne le comprenez pas complètement.