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lundi 3 août 2009

Le Japon, premier pays au monde à vendre un combustible biologique

19 juillet 2009. – Les stations-service de la préfecture japonaise de Niigata ont pour la première fois au monde commencé la commercialisation d'un combustible biologique composé d'essence et d'un produit de fermentation de riz non traité, annoncent les médias japonais.

Le nouveau combustible biologique est en vente dans 19 stations-services de la préfecture. Le mélange d'essence et de 3 % d'éthanol, produit par le riz non traité et la levure ajoutés à l'eau, ne cède pas en qualité à l'essence classique.

Le riz en question n'est pas bon pour la nourriture et ne peut non plus être utilisé à la production du saké, boisson alcoolisée traditionnelle au Japon.

La Japan Agricultural Cooperatives, qui a été la première à lancer le combustible biologique, compte produire près de 33 millions de litres de ce produit par an.

Source : Le Japon, premier pays au monde à vendre un combustible biologique (RIA Novosti).

jeudi 13 décembre 2007

Hebei Spirit

Le Hebei Spirit (sinogrammes simplifiés : 河北精神 ; sinogrammes traditionnels : 河北精神 ; hanyu pinyin : Héběi jīngshen ; littéralement « Esprit de Hebei ») est un pétrolier VLCC, affrété sous le pavillon de Hong-Kong et construit en 1993. Nommé à l'origine Apollo Oshima, il avait été construit par Kawasaki Heavy Industries au Japon, et avait été armé par différentes compagnies (Apollo Tanker Corporation, Cosco Hebei...) sous différents pavillons (Panama, Libéria).

Le 7 décembre 2007, il se trouve en mer Jaune, près du port de Daesan en Corée du Sud quand il est percuté par une barge à la dérive. La barge avait rompu la remorque qui la reliait à son remorqueur. Le navire transportait 260 000 tonnes de pétrole brut, dont environ 10 000 tonnes se sont déversées dans la mer suite à la brêche. La marée noire a ensuite touché la plage de Mallipo ; ce serait la pire marée noire du pays.

Environ 100 bateaux et 6 000 personnes participent aux opérations de sauvetage et de nettoyage.

Source : Wikipedia.

mercredi 10 janvier 2007

Une plate-forme de glace, plus grande que l'île de Manhattan, à la dérive dans l'océan Arctique

31 décembre 2006. – Une plate-forme de glace, plus étendue que l'île de Manhattan, s'est détachée, au cours de l'été 2005, de l'île d'Ellesmere, au Canada, à environ 800 kilomètres du pôle Nord et dérive librement dans l'océan Arctique.

Un chercheur de l'université d'Ottawa, Luke Copland, professeur de géographie, a déterminé, en étudiant les données fournies par les photographies envoyées par les satellites d'observation et celles fournies par les laboratoires de surveillance sismologique, que le phénomène s'était déroulé le 13 août 2005, en un laps de temps d'environ une heure.

La plate-forme de glace a une longueur d'environ 15 kilomètres, pour une largeur d'environ 5 kilomètres et une épaisseur moyenne estimée à 30 à 40 mètres, et sa superficie est de 66 km² soit, selon un ordre de grandeur fourni par les médias, une surface équivalente à celle de 11 000 terrains de football.

Selon un chercheur de l'université Laval, Warvick Vincent, le choc provoqué par la séparation du bloc de glace du reste des glaciers de l'île d'Ellesmere a provoqué une secousse ressentie par des instruments de mesure sismologique situés à plus de 250 km du lieu du phénomène. M. Vincent s'est rendu sur place, à une date non, déterminée, pour constater le phénomène, et s'est exprimé devant la presse, jeudi 28 décembre 2006, pour donner un aperçu de ses observations et réflexions. Il s'agirait selon lui d'un « événement dramatique et inquiétant », qui montrerait que des éléments importants du Grand Nord canadien seraient en train de disparaître, après avoir subsisté durant des millénaires. Il y voit notamment le signe d'une possible accélération d'un changement de climat.

De son côté, Luke Copland souligne que, si la plate-forme de glace est actuellement bloquée par les conditions hivernales de l'océan Arctique qui l'enserrent avec la banquise, il existerait un risque non négligeable, lors du dégel estival, d'une dérive de la nouvelle île de glace en direction du sud-ouest, vers la mer de Beaufort, où sont concentrées diverses activités de forage pétrolier et gazier. Cette dérive éventuelle serait selon susceptible de faire courir des dangers tant aux plate-formes de forage qu'aux navires qui circulent dans la zone.

Sources

Source : Wikinews.

jeudi 28 septembre 2006

Affaire du Probo Koala

Source : Wikipedia.

L'affaire du Probo-Koala est une catastrophe environnementale survenue en Côte d'Ivoire en septembre 2006 qui fit 8 morts, 37 blessés graves et 7000 intoxiqués.

Elle tire son nom du navire pétrolier qui a acheminé les déchets en Côte d'Ivoire en août 2006. Le Probo-Koala est un navire pétrolier immatriculé au Panama et appartenant à une compagnie grecque, et affrété par la société hollandaise et suisse Trafigura. Ce pétrolier a déchargé au port d' Abidjan en août 2006 des déchets toxiques, ces derniers, répandus à terre en zone de décharge entraînèrent la mort de 8 personnes et l'intoxication de 6000 autres.

Le parcours du Probo-Koala

Amsterdam (Pays-Bas) 2-5 juillet 2006

Le Probo Koala, propriété d’un armateur grec, naviguant sous pavillon panaméen (pavillon de complaisance) et loué par Trafigura-Londres, la filiale anglaise de Trafigura voulait faire retraiter à Amsterdam, début juillet 2006, un mélange d'essence et de lessive de soude. Les résidus toxiques du Probo-Koala déchargés à Abidjan en août 2006 étaient déjà dans les citernes lorsque le bateau a relâché à Amsterdam, au début du mois de juillet 2006. La société a refusé la décontamination, qu'elle jugeait trop longue et trop coûteuse.

Le retraiteur APS, lors de tests en laboratoire, a remarqué alors que les substances ne correspondaient pas aux informations données plus tôt par le donneur d’ordre. Selon le directeur d’APS, il s’est ensuivi une négociation sur le prix qui n’a pas abouti. Les résidus qui avaient entre-temps été transbordés sur un petit navire, ont été rechargés sur le Probo Koala. L’opération ayant causé une grande puanteur du fait de la présence de fortes quantités de sulfure d'hydrogène (H2S), le Ministère public de La Haye a fait ouvrir une enquête sur d’éventuels transgressions des règles environnementales.

Les services de l'environnement d'Amsterdam ont tenté de faire immobiliser le navire, mais se sont heurtés à l'administration nationale. Les services chargés de l'inspection des navires ont, en tout cas, laissé le tanker faire route vers l'Estonie, puis le Nigeria et la Côte d'Ivoire.

Le pétrolier qui a transporté des résidus toxiques de fioul en Côte d’Ivoire aurait pu faire retraiter ces déchets à Amsterdam, mais le donneur d’ordre a trouvé que c’était trop coûteux. Le propriétaire du navire était tenu de faire retraiter les résidus par une entreprise de retraitement internationalement reconnu, commente le retraiteur Amsterdam Port Services (APS), auquel le Probo-Koala s’est adressé début juillet 2006.

Paldiski (Estonie) 9-13 juillet 2006

Chargement de produits pétroliers

Lagos (Nigéria) 1er-7 août 2006

Livraison de la cargaison de pétrole

Abidjan (Côte-d'Ivoire) 19-22 août 2006

A Abidjan, la compagnie Puma Energy, filiale de Trafigura, a pris contact avec la société Waibs, un intermédiaire qui conseille de faire affaire avec la société Tommy, agréée depuis le 12 juillet 2006, qui se chargea de l'épandage des produits dans une dizaine de décharges autour d'Abidjan.

Selon la direction de Trafigura Beheer BV, les déchets incriminés étaient un mélange d'essence, d'eau et de soude caustique résultant du nettoyage des cuves du navire. La firme assure avoir communiqué aux autorités ivoiriennes la nature des déchets et dit s'être assurée au préalable de leur "élimination sûre". Trafigura a expliqué qu'il s'agissait de "slops", des déchets maritimes, des boues qui restent au fond des citernes des navires. Les "slops" font l'objet d'une convention internationale (Marpol), qui interdit de les rejeter en mer. Les slops sont exportables pour être retraités dans des installations adéquates.

Les experts qui ont analysé les déchets pensent avoir détecté du sulfure d'hydrogène, qui peut être mortel à forte concentration. Trafigura pourrait avoir menti et s'être débarrassée en Afrique de résidus provenant de stockages industriels en Europe. Ces déchets industriels sont régis par la convention de Bâle et doivent être retraités au plus près et ne peuvent être exportés sans vérification de destination.

La quantité de déchet déversée par le Probo Koala reste inconnue. La société Tommy en a déchargé 528 tonnes.

Padilski (Estonie) (septembre 2006)

Le bateau panaméen est maintenu bloqué par Greenpeace dans le port de Padilski en Estonie. Le 26 septembre 2006, la Côte-d'ivoire demande une première fois, de façon officielle, le blocage du bateau. Les autorités estoniennes condamnent ce blocage et arguent qu'il n'y a pas de loi qui permette de bloquer un bateau et que les arguments avancés sont insuffisants. Le 27 septembre 2006, la Côte d'ivoire demande, une nouvelle fois, le blocage de ce bateau le temps d'une enquête. Le gouvernement de Tallinn accepte et immobilise le Probo Koala. La police criminelle estonienne a été envoyée au port de Paldiski pour l'empêcher de prendre la mer. Le ministre estonien de l'environnement déclare qu'il y a des traces de produits similaires dans la mer baltique.

La nature de la cargaison

Selon l'affréteur Trafigura

  • Selon Trafigura, il s'agit de slops, des résidus de fonds de câle peu toxiques. La compagnie néerlandaise affirme que ceux-ci ont "une teneur toxique très faible".
  • Le 25 septembre 2006, Trafigura a indiqué qu'elle disposait de tests indiquant la "teneur toxique très faible" de ses "eaux de nettoyage". Les résultats proviennent du laboratoire Saybolt, à Rotterdam, dont un des responsables, Jan Heinsbroek, a émis des doutes sur les échantillons qu'il a expertisés.

Selon les enquêteurs néerlandais>

  • Trois enquêtes sont ouvertes aux Pays-Bas: le parquet, la ville d'Amsterdam et le ministre des transports tentent de déterminer dans quelles circonstances le navire a pu quitter le pays alors que ses soutes ne contenaient sans doute pas que des résidus issus d'un nettoyage.
  • Selon une enquête du parquet néerlandais, cité le 23 septembre 2006 par le quotidien néerlandais de centre gauche De Volkskrant, le Probo Koala aurait raffiné en pleine mer du pétrole brut, en mélangeant soude et naphta. En mai et juin 2006, le Probo Koala aurait pu transformer 70 000 tonnes de pétrole brut en essence, en pleine mer. Selon De Volkskrant, le Probo Koala a reçu trois cargaisons de 28 000 tonnes de naphte en provenance des Etats-Unis.
  • L'opération de transformation consistait à libérer le soufre contenu dans le naphte à l'aide de substances dérivées de la soude et d'une substance adjuvante, un produit catalyseur utilisé dans les raffineries, appelé ARI-100 EXL. L'essence ainsi produite n'est pas exempte de soufre et ne pouvait donc être commercialisée en Europe. Elle pouvait, en revanche, l'être en Afrique (Le navire s'est rendu au Nigeria début août 2006). Ce sont les 70 tonnes de résidus de l'opération qui auraient été déchargé en Côte d'Ivoire.
  • Cette manipulation aurait généré un bénéfice de 8 millions de dollars (5,5 millions d'euros) pour Trafigura, qui a jugé ces informations "complètement inexactes". Ce raffinage sauvage aurait formé des déchets très toxiques, dont 72 tonnes de résidus soufrés. (Le Monde des 24 et 26 septembre 2006)

Selon l'ONU

  • Selon un rapport de l'ONU, les déchets contiennent de l'hydrogène sulfuré, qui en quantités importantes peut être mortel. Un expert des Nations unies a affirmé que le déchargement de ces produits constituait clairement une infraction aux lois internationales sur le traitement des déchets toxiques.

Les suites

Gouvernement ivoirien

Le premier ministre ivoirien Charles Konan Banny a démissionné l'ensemble de son gouvernement le 6 septembre 2006 coupable selon lui de "négligences" dans l'affaire. Le 16 septembre 2006, il a nommé deux nouveaux ministres: transports et environnement.

Anaky Kobenan, ministre des transports, et Jacques Andoh, de l'environnement, n'ont pas été renouvelés. Le gouvernement ivoirien a également suspendu de leurs fonctions le directeur général des douanes, le directeur du port autonome d'Abidjan, le gouverneur du district d'Abidjan et le directeur des affaires maritimes du ministères des tranports.

Procédure judiciaire

Sur le plan judiciaire, sept Ivoiriens et un Nigérian ont été arrêtés à ce jour par les autorités ivoiriennes.

Enlèvement

L'enlèvement devait débuter le 17 septembre 2006 sous la houlette de la société Trédi, filiale du groupe français Séché, spécialiste du traitement des déchets.

Trafigura

Le 16 septembre 2006, deux dirigeants de Trafigura, Claude Dauphin et Jean-Pierre Valentini, ont été interpellés à l'aéroport d'Abidjan. Les deux hommes ont été remis à la police judiciaire ivoirienne, qui les a interrogés, puis mis à la disposition du procureur de la République qui leur a signifié leur mise en examen. Les deux hommes ont été écroués.

Références

  • Pollueurs d'Afrique, Le Monde, 14 septembre 2006
  • Trafigura: Une société au passé très sulfureux, Le Monde, 14 septembre 2006

vendredi 19 mai 2006

Une araignée pour économiser l'électricité

Origine : www.bulletins-electroniques.com

De nombreux appareils restent branchés au secteur bien qu'ils ne soient pas en cours d'utilisation et consomment de l'énergie : téléviseurs, machines à laver, chaînes Hi Fi etc. (consommation en veille) ou chargeurs non connectés à leur téléphone cellulaire (consommation sans charge). On pourrait imaginer ces consommations insignifiantes ; il n'en est rien : l'Agence Internationale de l'Énergie estime que 5 à 15% de l'énergie consommée par les ménages résulte de tels gaspillages . Aux États-Unis, cela représente 5 milliards d'USD par an.

Dans la plupart des cas, les appareils restent branchés sur une multiprise pour éviter, tout simplement, que de multiples câbles débranchés ne s'entrecroisent et deviennent difficiles à démêler quand on souhaite les utiliser. Le Wall-Spider (araignée au mur) est un artefact, fabriqué à partir de plastiques d'emballage récupérés, permettant de garder 8 prises mâles déconnectées au voisinage d'une prise femelle sans risque d'entrecroisement.

Pour en savoir plus : Sean Pike - email : seanp@axemail.co.za
Source : www.scienceinafrica.co.za
Rédacteur : S. Elmaleh, samuel.elmaleh@diplomatie.gouv.fr

Cette information est un extrait du BE Afrique du Sud numéro 7 du 17/01/2006 rédigé par l'Ambassade de France en Afrique du Sud. Les Bulletins Electroniques (BE) sont un service ADIT et sont accessibles gratuitement sur www.bulletins-electroniques.com