Pindare (v. 518 av. J-C. – 438 av. J-C.), poète lyrique grec.

Les Néméennes

  • En amour comme en toutes choses, il faut saisir l'occasion et n'obéir qu'à des penchants honorables et légitimes.
  • Il est des circonstances où la vérité ne doit pas montrer sa face à découvert.
  • Le silence est la plus haute sagesse de l'homme.
  • Qui frappe reçoit des coups, telle est la règle.
  • Sachons donc borner notre ambition : c'est un funeste délire que de soupirer après ce qu'on ne peut atteindre.

Les Olympiques

  • L'homme habile a d'autant plus de talent qu'il n'a pas recours à de vains artifices.
  • La poésie, qui embellit tout, a su prêter aux faits les plus incroyables l'apparence de la réalité.
  • Le dégoût et les soucis naquirent de l'abondance.
  • Le mortel qui joint une santé florissante à la richesse et à la gloire doit se garder d'envier le sort des dieux.
  • Le temps même, père de toutes choses, ne saurait faire qu'elles n'aient pas été accomplies.

Les Pythiques

  • Ne crois pas au langage des flatteurs. Un prince est toujours grand à leurs yeux, comme un singe est toujours beau pour des enfants.
  • Peu de parôles suffisent au sage, même dans un vaste sujet. Saisir l'à-propos est, en toutes choses, le plus grand mérite.

Odes Isthmiques

  • Le bonheur ne fleurit pas pour ceux qui suivent des chemins obliques.

Attribuées

  • Autre temps, autres mœurs.
  • L'adversité met la prudence au cœur de l'homme.
  • Ne révèle pas aux autres le malheur qui te frappe.

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