jeudi 16 février 2006

Felber présentera son concept de vitesse approchant la vitesse de la lumière

Le physicien Franklin Felber présentera sa nouvelle solution exacte de l'équation des champs gravitationnels d'Einstein vieille de 90 ans au Space Technology and Applications International Forum (STAIF) à Albuquerque le 14 février.

Cette solution est la première qui prenne en compte les masses se déplaçant à une vitesse proche de celle de la lumière.

Lire la suite

vendredi 10 février 2006

Hydrogène

L'hydrogène peut servir de carburant pour moteurs. Chrysler-BMW possède une flotte de voitures (moteurs thermiques) roulant à l'hydrogène H2, sans pile à combustible, avec réservoir cryogénique. De nouveaux procédés sont en train d'aboutir et pourraient permettre d'abandonner progressivement le pétrole ou le gaz naturel comme carburant et offrir ainsi une solution à la crise énergétique, les réserves de combustibles fossiles s'épuisant continuellement tandis que la demande énergétique ne cesse d'augmenter. Les piles à combustible ne sont pas une technologie rentable actuellement car elles sont dotées de mousse de platine, très onéreuses.

Histoire

L'hydrogène fut reconnu comme une substance distincte en 1776 par Henry Cavendish. Antoine Lavoisier lui donna son nom hydrogène qui vient du grec hudôr, « eau » et gennen, « générer ».

La Catastrophe du Hindenburg a marqué le glas de son utilisation en aéronautique.

Occurrence

L'hydrogène est l'élément le plus abondant de l'univers : 75% en masse et 90% en nombre d'atomes. Cet élément se trouve en grande quantité dans les étoiles et les planètes gazeuses. Relativement à son abondance dans l'univers, l'hydrogène est très rare dans l'atmosphère terrestre : environ 1 ppm en volume.

Sur Terre, la source la plus commune d'hydrogène est l'eau dont les molécules sont composées de deux atomes d'hydrogène et d'un atome d'oxygène ; mais la plupart des matières organiques, comme celle qui constitue les êtres vivants, mais aussi le pétrole et le gaz naturel, sont des sources d'hydrogène. Le méthane (CH4), qui est un produit de la décomposition des matières organiques, est une source d'hydrogène de plus en plus importante.

L'hydrogène peut être produit de plusieurs façons : l'action de la vapeur sur du carbone à haute température, le craquage des hydrocarbures par la chaleur, l'action de la soude ou de la potasse sur l'aluminium, l'électrolyse de l'eau ou par de son déplacement depuis les acides par certains métaux. Certains microorganismes (microalgues, cyanobactéries et bactéries) sont également capables de produire de l'hydrogène, à partir d'énergie solaire ou de biomasse.

L'hydrogène brut disponible dans le commerce est généralement fabriqué par décomposition du gaz naturel.

Production par vaporeformage

Vaporeformage

C'est le procédé qui aujourd'hui est le plus utilisé au niveau industriel. Son principe est basé sur la dissociation de molécules carbonées (méthane, monoxyde de carbone) en présence de vapeur d'eau et de chaleur.

Cette technologie est énormément utilisée. Elle a le gros inconvénient de produire du dioxyde de carbone qui est un gaz à effet de serre.

Production par électrolyse de l'eau

Cette technologie consiste à faire passer un courant électrique dans l'eau afin d'obtenir la dissociation des molécules d'eau en dihydrogène et dioxygène.

Réaction à l'anode :

Réaction à l'anode

Réaction à la cathode :

Réaction à la cathode

Globalement, nous avons :

Réaction globale

Cette technologie nécessite de grandes quantités d'électricité. Elle est relativement peu utilisée.

Stockage en gaz comprimé

C'est la forme la plus commune de stockage du dihydrogène. Le gaz est stockée à des pression de 350 ou 700 bar.

La technologie existe et est couramment utilisée. Son inconvénient réside dans les faibles efficacités en terme d'encombrement en comparaison des autres méthodes. Cet encombrement étant une des difficultés pour l'utilisation du dihydrogène sous forme de gaz comprimé dans les applications automobiles.

Stockage sous forme liquide

Le dihydrogène est liquéfié à une température de -253°C.

La technologie est existante. Contrairement au gaz comprimé, elle a une nettement meilleure efficacité en ce qui concerne l'encombrement. Cependant cet avantage est modéré par le volume relativement important des enceintes isolantes nécessaire pour éviter l'évaporation. Cependant, il faut une énergie importante pour passer en phase liquide. La liquéfaction consomme 30 à 40% du contenu énergétique du gaz. Elle a un coût relativement élevé.

Stockage en hydrures métalliques

Les atomes d'hydrogène sont stockés dans certains composés métalliques. On récupère le dihydrogène en chauffant. Cette technique est aujourd'hui mal maîtrisée. Elle a l'inconvénient de demander un dihydrogène extrêmement pur afin d'éviter de détruire la capacité d'absorption des hydrures. Le chauffage pour récupérer le gaz est également un handicap. Ce type de stockage en est au stade de recherche et n'est pas disponible aujourd'hui sur une base industrielle.

Capacité de stockage de certains hydrures.

Hydrure Pourcentage de dihydrogène
contenu (en masse)
LaNi5H6,5 1,4 %
ZnMn2H3,6 1,8 %
TiFeH2 1,9 %
Mg2NiH4 3,6 %
VH2 3,8 %
MgH2 7,6 %

Stockage par absorption sur du carbone

Cette technique permet de stocker en surface de certaines structures de carbone telle que du charbon actif ou des nanotubes les molécules de dihydrogène. Elle permet de stocker 0.05 à 2 % en masse de dihydrogène.

Ce type de stockage est au stade de recherche.

Sources : Hydrogène et Dihydrogène de Wikipedia.

Un monde à vendre

Documentaire
Un monde à vendre
(Allemagne, 2002, 59mn)
SWR
Réalisateur: Bertram Verhaag, Gabriele Kröber

Malgré ses promesses, le génie génétique est porteur de lourdes menaces. Quels risques fait-il peser sur notre économie, notre environnement et nos modes de vie ? Embryons de réponses dans cette serie en deux épisodes, avec ce soir les OGM.

(1) OGM, la mainmise sur l'agriculture (jeudi, 9 février 2006 à 22:25 sur Arte)

En 2002, malgré les protestations des défenseurs de l'environnement, l'Inde a autorisé ses producteurs de coton à utiliser la semence BT, une graine contenant un virus qui, tel un insecticide, détruit les anthonomes et les vers. Bien qu'elle coûte quatre fois plus cher que la semence conventionnelle, cette graine n'a pas tenu ses promesses de rendement. Du coup, nombre de paysans se retrouvent gravement endettés - des dizaines d'entre eux se seraient même suicidés. Une situation dénoncée par la physicienne et militante écologiste Vandana Shiva. Responsable depuis quinze ans d'une exploitation située au pied de l'Himalaya, elle préconise les méthodes agricoles douces et durables et fournit les paysans en semences traditionnelles.

Le risque génétique

Depuis une dizaine d'années, le débat sur la recherche génétique mobilise tous les esprits. Rendements agricoles intensifiés, croissance animale accélérée, guérison de maladies jusqu'alors incurables... Les promesses de cette nouvelle science sont nombreuses. Les interrogations aussi : grâce aux brevets génétiques, le vivant ne risque-t-il pas d'être monopolisé par les grands trusts internationaux ? Quel impact peuvent avoir les organismes transgéniques (plantes, animaux) sur notre environnement ? Sur notre santé ? Jusqu'où peut-on manipuler le vivant ? Autant de questions sur lesquelles le documentaire attire notre attention. À partir d'expériences concrètes (le coton transgénique en Inde, le saumon écossais, les recherches sur l'ADN humain), chaque épisode d'Un monde à vendre explore les dérives possibles dans les domaines du vivant.

Prochain épisode le Jeudi 16 février sur Arte

Source : Arte

jeudi 9 février 2006

Vandana Shiva

Vandana Shiva (Dehradun, Uttaranchal, Inde, 5 novembre 1952 - ) physicienne, féministe, scientifique indienne, lauréate du prix Nobel alternatif, écrivain, docteur en philosophie des sciences, dirige la fondation de recherche pour la science, les technologies et les ressources naturelles.

C'est une des chefs de file du courant altermondialiste au niveau mondial, notamment pour les questions d'agriculture paysanne et biologique, elle est opposée au brevetage du vivant et la biopiraterie.

Fondatrice de l'association « Navdanya », la ferme de Navdanya est une banque de semences modèles, qui a permis à plus de 10 000 fermiers de redécouvrir l'agriculture « organique » comme on le dit en Inde (principe entre l'agriculture paysanne et l'agriculture biologique).

Elle est parfois qualifiée de « José Bové en sari », ce dernier est d'ailleurs l'un de ses amis.

Bibliographie

  • La guerre de l'eau - Privatisation, pollution et profit
  • Ethique et agro-industrie - Main basse sur la vie (1996)
  • Ecoféminisme (1999) avec Maria Mies
  • Le terrorisme alimentaire - Comment les multinationales affament le tiers-monde (2001) avec Marcel Blanc
  • La vie n'est pas une marchandise - La dérive des droits de propriété intellectuelle (2003)
  • La biopiraterie ou le pillage de la nature et de la connaissance

Voir aussi

écoféminisme

Liens externes

Source : Wikipedia