lundi 26 juin 2006

Compétence interculturelle

La compétence interculturelle est définie par l’aptitude à pouvoir communiquer avec succès. Cette faculté peut être présente dès le plus jeune âge ou (selon la disposition et la volonté) être developpée de manière méthodique. La base d’une communication interculturelle réussie est la compétence émotionelle et la sensibilité interculturelle.

Chaque être humain a sa propre histoire, sa propre vie et par conséquent sa propre “culture“ ou son appartenance culturelle (y incluses la culture géographique, éthnique, morale, éthique, religieuse, politique, historique). Cela concerne des gens provenant de différents continents ou pays, mais aussi de différentes entreprises, de l’autre sexe ou de minorités quelconques – même dans une famille peuvent exister des valeurs culturelles différentes.

Les conditions de base à la compétence interculturelle sont sensibilité, confiance en soi, compréhension d’autres comportements et manières de penser, de même qu’une capacité à pouvoir communiquer son propre point de vue, être compris et respecté, se montrer fléxible quand cela est possible mais être clair quand cela est nécessaire.

Il s’agit d’un équilibre, via une adaptation à la situation vécue, entre:

  1. les connaissances (au sujet des autres cultures, personnes, nations, comportements,…),
  2. l’empathie (perception des sentiments et besoins d’autrui), et
  3. la confiance en soi (savoir ce que l’on veut, être sûr de la connaissance de soi).

Pour une évaluation de la compétence interculturelle en tant qu’abilité existante et / ou potentiel à développer (en estimant les besoins et délais mis en jeu), les caractéristiques suivantes sont testées et observées: gestion de situations complexes, ouverture, attitude flexible, stabilité émotionnelle, engagement et motivation, empathie, aptitudes metacommunicatives, polycentrisme.

Liens externes:

  • CICB Center of Intercultural Competence, www.cicb.net
  • Society for Intercultural Education, Training and Research, www.sietar.org

Source : Wikipedia.

jeudi 22 juin 2006

Mahatma Gandhi (Revue de Paris)

Mahatma Gandhi



Publié dans la Revue de Paris
le 1er avril 1922

Des orbites profondes, où brûle une flamme farouche ; un nez busqué, dont le relief s’accuse entre les joues émaciées ; un teint qu’assombrit encore la masse noire de la moustache et des cheveux ; sous d’assez chétives apparences une intense impression de force nerveuse et d’ardeur concentrée : tel nous apparaît l’agitateur, le prophète, l’apôtre, le messie de l’Inde contemporaine, celui de qui elle attend, d’un jour à l’autre, son salut et sa liberté, — Mohandas Karamchand Gandhi.

Il aura tantôt cinquante-trois ans, étant né le 2 octobre 1869, dans la principauté dé Porbandar, au Kathîavar, dont la péninsule, évasée entre les golfes de Koutch et de Cambaye, forme l’extrémité sud de la province de Goudjerat, et relève avec elle de la présidence de Bombay.

Sa famille n’est pas de haute caste. Son père, que certains journaux donnent pour le Dewan, c’est-à-dire le Premier Ministre, du petit État indigène où il a vu le jour, paraît n’avoir été, en réalité, qu’un simple « banyan », grand négociant d’une classe et d’une secte qui observe rigoureusement le jeûne et ne mange pas la chair des animaux. Lui-même est demeuré strictement végétarien et ne boit autre chose que de l’eau et du lait.

Quand, après avoir terminé ses classes, après s’être marié à l’âge de douze ans, il voulut aller achever de s’instruire en Angleterre, sa mère, personne d’une haute dévotion, lui fit, paraît-il, prêter vœu de chasteté et jurer que jamais il ne toucherait ni vin ni viande. Tout moyen nous manque de vérifier que ce serment a bien été tenu. Néanmoins le contraire nous surprendrait. Il n’y a que les purs pour se consumer, comme celui-là, de passions idéales.

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lundi 19 juin 2006

Sylviculture

Replantage d'arbre

La sylviculture, étymologiquement la culture des forêts (du latin silvæ, les bois et forêts) désigne l'ensemble des pratiques qui permettent d'obtenir d'un milieu forestier la production d'un bien social, de manière raisonnée et durable.

Les objectifs visés peuvent être divers et éventuellement se combiner entre eux. L'optimisation de la production de bois constitue la motivation la plus fréquente, à l'origine du développement de la plupart des techniques sylvicoles. La forêt peut assurer ainsi l'approvisionnement en bois d'œuvre (destinés au sciage pour la fabrication de bois de construction, de meubles,...), en bois d'industrie (destinés à la trituration pour la fabrication de pâte à papier, de panneaux de particules,...) ou en bois de chauffe (destinés à la production d'énergie domestique ou industrielle). La sylviculture peut également servir à la protection des sols et des ressources en eau, au maintien ou à la restauration de la biodiversité, à la production de matières diverses (résines, écorces,champignons...), à l'amélioration ou à la préservation des paysages, à l'adaptation du milieu forestier aux activités de détente et de loisirs,...

Les opérations sylvicoles comprennent notamment les coupes qui permettent à la fois la récolte des arbres et l'éducation des peuplements, les travaux de régénération destinés à assurer le renouvellement des arbres par ensemencement naturel ou par plantation, les travaux d'amélioration qui servent à augmenter la valeur ou la stabilité des arbres en place, les travaux de restauration écologique qui ont pour but d'empêcher l'appauvrissement biologique des forêts,...

La sylviculture utilise parfois des techniques issues de l'agronomie ou de l'agriculture (dans le cas par exemple de pépinières ou de plantations artificielles monospécifiques) mais elle se différencie généralement de ces sciences par deux aspects essentiels :

  • elle s'appuie le plus souvent sur des dynamiques naturelles de végétation tout en les orientant vers un but d'intérêt humain,
  • elle doit garantir d'abord la création ou le maintien d'un important capital forestier, écologique et économique.

La forêt étant caractérisée par des cycles vitaux longs, qui se comptent en décennies ou en siècles, la sylviculture s'inscrit nécessairement aussi dans des démarches à long terme. Pour organiser et garantir la bonne gestion patrimoniale des forêts, dans le cadre d'un développement durable, les massifs forestiers doivent être dotés de plans de gestion qui définissent les objectifs poursuivis et programment de manière équilibrée les actions sylvicoles à mener pour des périodes de 10 à 20 ans.

En Europe, les services forestiers publics ont développé de longue date les outils d'une gestion durable. Il s'agissait d'abord pour l'intérêt des États, des industries ou des populations de s'assurer de la pérennité d'une ressource en bois en évitant que le capital qui la produit soit anéanti. Cette préoccupation a donné naissance, en particulier en France, à la notion d'Aménagement forestier (du vieux français mesnage qui a donné en anglais management), terme toujours employé pour désigner les plans de gestion des forêts publiques françaises.

Source : Wikipedia.