mercredi 28 juin 2006

Médecine orthomoléculaire

Source : Wikipedia.

La médecine orthomoléculaire se propose de soigner les personnes par l'apport optimal de substances naturellement connues de l'organisme, par opposition à l'approche dite allopathique qui s'oriente plutôt vers les effets thérapeutiques de molécules créées par l'homme.

Le terme « orthomoléculaire », créé en 1968 par le professeur Linus Pauling (prix Nobel de chimie en 1954 et prix Nobel de la paix en 1962), signifie « molécule correcte » au sens « qui n'est pas étrangère au corps humain, qui est biologiquement correcte », les autres molécules (les principes actifs de la plupart des médicaments) étant vus comme biologiquement incorrects -- leur ressemblance chimique à des substances légitimes leur permet d'interagir avec les molécules du corps, mais comme elles ne sont pas identiques aux molécules qu'elles imitent, elles provoquent des dysfonctionnements (les effets secondaires) et leur effets recherchés relèvent plus de la tricherie chimique que de la suppression des causes de la maladie.

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mardi 27 juin 2006

Du sida à la santé de Bob Owen

Description du livre

L'histoire vraie d'un médecin américain découvrant qu'il est atteint du sida. Il demande à l'un de ses amis, médecin comme lui, de l'aider à s'en sortir. Le médecin et son patient découvrent peu à peu comment le mode de vie artificiel moderne peut détruire l'immunité et ouvrir la porte au sida. Ils font ensuite l'expérience des moyens de santé qui aident l'organisme à faire lui-même son travail d'autoguérison. Le récit d'une fantastique victoire.

Livre publié aux Éditions Vivez Soleil
BP 18, 74103 Annemasse cedex, Tél. : +33 04 50.87.27.09, Fax : +33 04 50.87.27.13.
E.mail : vivez.soleil@wanadoo.fr
En Suisse : CP 313, CH-1225 Chêne-Bourg. (Catalogue gratuit sur demande).

Vous pouvez lire un extrait très intéressant sur le site sidasanté où on trouve d'autres témoignages de gens guéris du sida bien que la médecine officielle la déclare comme incurable : des messages d'espoirs pour ceux qui sont concernés.

lundi 26 juin 2006

Compétence interculturelle

La compétence interculturelle est définie par l’aptitude à pouvoir communiquer avec succès. Cette faculté peut être présente dès le plus jeune âge ou (selon la disposition et la volonté) être developpée de manière méthodique. La base d’une communication interculturelle réussie est la compétence émotionelle et la sensibilité interculturelle.

Chaque être humain a sa propre histoire, sa propre vie et par conséquent sa propre “culture“ ou son appartenance culturelle (y incluses la culture géographique, éthnique, morale, éthique, religieuse, politique, historique). Cela concerne des gens provenant de différents continents ou pays, mais aussi de différentes entreprises, de l’autre sexe ou de minorités quelconques – même dans une famille peuvent exister des valeurs culturelles différentes.

Les conditions de base à la compétence interculturelle sont sensibilité, confiance en soi, compréhension d’autres comportements et manières de penser, de même qu’une capacité à pouvoir communiquer son propre point de vue, être compris et respecté, se montrer fléxible quand cela est possible mais être clair quand cela est nécessaire.

Il s’agit d’un équilibre, via une adaptation à la situation vécue, entre:

  1. les connaissances (au sujet des autres cultures, personnes, nations, comportements,…),
  2. l’empathie (perception des sentiments et besoins d’autrui), et
  3. la confiance en soi (savoir ce que l’on veut, être sûr de la connaissance de soi).

Pour une évaluation de la compétence interculturelle en tant qu’abilité existante et / ou potentiel à développer (en estimant les besoins et délais mis en jeu), les caractéristiques suivantes sont testées et observées: gestion de situations complexes, ouverture, attitude flexible, stabilité émotionnelle, engagement et motivation, empathie, aptitudes metacommunicatives, polycentrisme.

Liens externes:

  • CICB Center of Intercultural Competence, www.cicb.net
  • Society for Intercultural Education, Training and Research, www.sietar.org

Source : Wikipedia.

vendredi 23 juin 2006

Le manuel

Source : Wikisource.

Le Manuel



Traduction anonyme

  1. Parmi les choses qui existent, certaines dépendent de nous, d’autres non. De nous, dépendent la pensée, l’impulsion, le désir, l’aversion, bref, tout ce en quoi c’est nous qui agissons ; ne dépendent pas de nous le corps, l’argent, la réputation, les charges publiques, tout ce en quoi ce n’est pas nous qui agissons.
  2. Ce qui dépend de nous est libre naturellement, ne connaît ni obstacles ni entraves ; ce qui n’en dépend pas est faible, esclave, exposé aux obstacles et nous est étranger.
  3. Donc, rappelle-toi que si tu tiens pour libre ce qui est naturellement esclave et pour un bien propre ce qui t’est étranger, tu vivras contrarié, chagriné, tourmenté ; tu en voudras aux hommes comme aux dieux ; mais si tu ne juges tien que ce qui l’est vraiment – et tout le reste étranger –, jamais personne ne saura te contraindre ni te barrer la route ; tu ne t’en prendras à personne, n’accuseras personne, ne feras jamais rien contre ton gré, personne ne pourra te faire de mal et tu n’auras pas d’ennemi puisqu’on ne t’obligera jamais à rien qui pour toi soit mauvais.
  4. A toi donc de rechercher des biens si grands, en gardant à l’esprit que, une fois lancé, il ne faut pas se disperser en oeuvrant chichement et dans toutes les directions, mais te donner tout entier aux objectifs choisis et remettre le reste à plus tard. Mais si, en même temps, tu vises le pouvoir et l’argent, tu risques d’échouer pour t’être attaché à d’autres buts, alors que seul le premier peut assurer liberté et bonheur.
  5. Donc, dès qu’une image viendra te troubler l’esprit, pense à te dire : « Tu n’es qu’image, et non la réalité dont tu as l’apparence. » Puis, examine-la et soumets-la à l’épreuve des lois qui règlent ta vie : avant tout, vois si cette réalité dépend de nous ou n’en dépend pas ; et si elle ne dépend pas de nous, sois prêt à dire : « Cela ne me regarde pas. »

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Epictète

Source : Wikipedia.

Épictète, en grec ancien Ἐπίκτητος Epiktêtos (Hiérapolis, Phrygie, 50–Nicopolis, Épire 125 ou 130) est un philosophe de l'école stoïque.

Biographie

Probablement né à Hiéropolis (Sud-Ouest de la Phrygie), Epictète passe son enfance comme esclave au service de Epaphrodite (un affranchi de l’empereur Néron) dont la tradition fait un maître cruel et sadique.

Epictète réussit cependant à assister aux conférences du stoïcien Musonius Rufus. Par la suite, il est lui aussi affranchi dans des conditions qui restent indéterminées. Il se met alors à l'étude de la philosophie et du stoïcisme en particulier. Mais en 89, il doit quitter Rome suite à un édit de Domitien contre les philosophes. Domitien s’accommode mal de l’influence qu’a le stoïcisme parmi les opposants à son régime tyrannique.

Epictète se retire à Nicopolis d'Épire où il ouvre une école qui connaît un grand succès. Pendant plusieurs années il enseigne sous la forme de discussions et de remises en question. Ses contemporains semblent avoir la plus grande estime quant à la qualité de son enseignement. Selon Spartianus, il revient ensuite à Rome où il devient familier de l'empereur Hadrien, mais le fait est incertain. Selon la Souda, il vit jusqu'au règne de Marc-Aurèle, mais d'après Aulu-Gelle, Épictète est déjà mort quand celui-ci arrive au pouvoir.

De son vivant Épictète n'a rien écrit, mais l'un de ses disciples, Arrien, a recueilli ses propos regroupés en deux ouvrages Les entretiens (Διατριβαί [diatribai]) et Le manuel (Enchiridion) qui résument sa doctrine sous la forme d’aphorismes.

Doctrine

La philosophie d’Epictète se veut pratique, comme un ensemble de règles permettant de mettre en application de grandes valeurs morales. La droiture d’esprit qu’il préconise lui fait rejeter les effets de style des orateurs, les joutes pseudo logiques des sophistes et la recherche effrénée des honneurs.

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Les vers dorés des Pythagoriciens

Introduction

...« Les anciens avaient l’habitude de comparer à l’or tout ce qu’ils jugeaient sans défauts et beau par excellence: ainsi, par « l’Âge d’or » ils entendaient l’âge des vertus et du bonheur; et par les « Vers dorés », les vers où la doctrine la plus pure était renfermée. Ils attribuaient constamment ces Vers à Pythagore, non qu’ils crussent que ce philosophe les eût composés lui-même, mais parce qu’ils savaient que celui de ses disciples dont ils étaient l’ouvrage, y avait exposé l’exacte doctrine de son maître, et les avait tous fondés sur des maximes sorties de sa bouche. Ce disciple, recommandable par ses lumières, et surtout par son attachement aux préceptes de Pythagore, se nommait Lysis.

Après la mort de ce Philosophe, et lorsque ses ennemis, momentanément triomphants, eurent élevé à Crotone et à Mésapont cette terrible persécution qui coûta la vie à un si grand nombre de Pythagoriciens, écrasés sous les débris de leur école incendiée, ou contraints de mourir de faim dans le temple des Muses, Lysis, heureusement échappé à ces désastres, se retira en Grèce, où, voulant répandre la secte de Pythagore, dont on s’attachait à calomnier les principes, il crut nécessaire de dresser une sorte de formulaire qui contînt les bases de la morale, et les principales règles de conduite données par cet homme célèbre.

C’est à ce mouvement généreux que nous devons les Vers philosophiques que j’ai essayé de traduire en français. Ces Vers appelés dorés par la raison que j’ai dite, contiennent les sentiments de Pythagore, et sont tout ce qui nous reste de véritablement authentique touchant l’un des plus grands hommes de l’antiquité »

Antoine Fabre-d’Olivet (1767-1825)

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SI... de Rudyard Kipling

Si tu peux voir détruit l’ouvrage de ta vie
Et sans dire un seul mot te mettre à rebâtir,
Ou perdre en un seul coup le gain de cent parties
Sans un geste et sans un soupir,
Si tu peux être amant sans être fou d’amour;
Si tu peux être fort sans cesser d’être tendre
Et te sentant haï, sans haïr a ton tour
Pourtant lutter et te défendre.

Si tu peux supporter d’entendre tes paroles
Travesties par des gueux pour exciter des sots,
Sans mentir toi - même d’un mot;
Si tu peux rester digne en étant populaire,
Si tu peux rester peuple en conseillant les Rois,
Et si tu peux aimer tous tes amis en Frère
Sans qu’aucun d’eux soit tout pour toi.

Si tu sais méditer, observer et connaître
Sans devenir jamais sceptique ou destructeur,
Rêver, mais sans laisser ton rêve être ton maître,
Penser sans n’être qu’un penseur;
Si tu peux être dur sans jamais être en rage,
Si tu peux être brave et jamais imprudent,
Si tu peux être bon , si tu peux être sage
Sans être moral ni pédant;

Si tu peux rencontrer triomphe après défaite
Et recevoir ces deux menteurs d’un même front;
Si tu peux conserver ton courage et ta tête
Quand tous les autres les perdront;
Alors les Rois, les Dieux, la Chance et la Victoire
Seront à tout jamais tes esclaves soumis.
Et ce qui vaut bien mieux que les Rois et la Gloire
TU SERAS UN HOMME, MON FILS.

Source : Poème de Rudyard KIPLING "Si.."

Triclinium

Le Triclinium désignait généralement chez les Romains la salle de réception des maisons d'habitation ou salle à manger, comportant des lits en pente, autour desquels une table ronde ou carrée était agencée afin d'y présenter des plats. Chaque lit comportait en principe trois places. Des variantes plus simples se composaient de deux lits (biclinium) face à face.

Dans un souci de bienséance, les enfants et les jeunes filles qui prenaient part au repas étaient assis au pied des lits. La maîtresse de maison pouvait aussi dîner assise, ce qui lui accordait la distance propre à sa respectabilité, et lui facilitait la surveillance du service.

Le triclinium pouvait aussi être installé en extérieur, dans une cour ou un jardin, pour les dîners d'été.

triclinium
Plan du triclinium
La plan montre la position des invités,
la place d'honneur était celle indiquée par le n°1
et celle de l'hôte par le n°9.

Source : Wikipedia.

Réflexions

Selon le docteur Paul Carton, dans son livre les lois de la vie saine, il est recommandé après un repas de se reposer soit dans une position allongée soit encore dans un fauteuil avec les jambes allongées (horizontales). Cela permet de faciliter la digestion.

jeudi 22 juin 2006

Mahatma Gandhi (Revue de Paris)

Mahatma Gandhi



Publié dans la Revue de Paris
le 1er avril 1922

Des orbites profondes, où brûle une flamme farouche ; un nez busqué, dont le relief s’accuse entre les joues émaciées ; un teint qu’assombrit encore la masse noire de la moustache et des cheveux ; sous d’assez chétives apparences une intense impression de force nerveuse et d’ardeur concentrée : tel nous apparaît l’agitateur, le prophète, l’apôtre, le messie de l’Inde contemporaine, celui de qui elle attend, d’un jour à l’autre, son salut et sa liberté, — Mohandas Karamchand Gandhi.

Il aura tantôt cinquante-trois ans, étant né le 2 octobre 1869, dans la principauté dé Porbandar, au Kathîavar, dont la péninsule, évasée entre les golfes de Koutch et de Cambaye, forme l’extrémité sud de la province de Goudjerat, et relève avec elle de la présidence de Bombay.

Sa famille n’est pas de haute caste. Son père, que certains journaux donnent pour le Dewan, c’est-à-dire le Premier Ministre, du petit État indigène où il a vu le jour, paraît n’avoir été, en réalité, qu’un simple « banyan », grand négociant d’une classe et d’une secte qui observe rigoureusement le jeûne et ne mange pas la chair des animaux. Lui-même est demeuré strictement végétarien et ne boit autre chose que de l’eau et du lait.

Quand, après avoir terminé ses classes, après s’être marié à l’âge de douze ans, il voulut aller achever de s’instruire en Angleterre, sa mère, personne d’une haute dévotion, lui fit, paraît-il, prêter vœu de chasteté et jurer que jamais il ne toucherait ni vin ni viande. Tout moyen nous manque de vérifier que ce serment a bien été tenu. Néanmoins le contraire nous surprendrait. Il n’y a que les purs pour se consumer, comme celui-là, de passions idéales.

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L’Offrande lyrique

L’Offrande lyrique



Gitanjali, traduction d’André Gide, 1913

Extrait

Tes yeux m'interrogent, tristes, cherchant à pénétrer ma pensée; de même la lune voudrait connaître l'intérieur de l'océan.
J'ai mis à nu devant toi ma vie tout entière, sans en rien omettre ou dissimuler. C'est pourquoi tu ne me connais pas.
Si ma vie était une simple pierre colorée, je pourrais la briser en cent morceaux et t'en faire un collier que tu porterais autour du cou.
Si elle était simple fleur, ronde, et petite, et parfumée, je pourrais l'arracher de sa tige et la mettre sur tes cheveux.
Mais ce n'est qu'un coeur, bien-aimée. Où sont ses rives, où sont ses racines ?
Tu ignores les limites de ce royaume sur lequel tu règnes.
Si ma vie n'était qu'un instant de plaisir, elle fleurirait en un tranquille sourire que tu pourrais déchiffrer en un moment.
Si elle n'était que douleur, elle fondrait en larmes limpides, révélant silencieusement la profondeur de son secret.
Ma vie n'est qu'amour, bien-aimée.
Mon plaisir et ma peine sont sans fin, ma pauvreté et ma richesse éternelles.
Mon coeur est près de toi comme ta vie même, mais jamais tu ne pourras le connaître tout entier.

..................

Là où l'esprit est sans crainte et où la tête est haut portée,
Là où la connaissance est libre,
Là où le monde n'a pas été morcelé entre d'étroites parois mitoyennes,
Là où les mots émanent des profondeurs de la sincérité,
Là où l'effort infatigué tend les bras vers la perfection;
Là où le clair courant de la raison ne s'est pas mortellement égaré dans l'aride et morne désert de la coutume,
Là où l'esprit guidé par toi s'avance dans l'élargissement continu de la pensée et de l'action -
Dans ce paradis de liberté,
Mon père, permets que ma patrie s'éveille.

.......................

Le même fleuve de vie
Qui court à travers mes veines nuit et jour
Court à travers le monde
Et danse en pulsations rythmées.
C'est cette même vie qui pousse à travers
La poudre de la terre sa joie
En innombrables brins d'herbe,
Et écllate en fougeuses vagues de feuilles et de fleurs ..
C'est cette même vie que balancent flux et reflux
Dans l'océan-berceau de la naissance et de la mort .
Je sens mes membres glorifiés au toucher de cette vie universelle.
Et je m'enorgueillis,
Car le grand battement de la vie des âges
C'est dans mon sang qu'il danse en ce moment .

.....................

Non, il n'est pas en ton pouvoir de faire éclore le bouton
Secoue-le, frappe-le : tu n'auras pas la puissance de l'ouvrir.
Tes mains l'abîment ; tu en déchires les pétales et les jettes dans la poussière.
Mais aucune couleur n'apparaît, et aucun parfum.
Ah ! il ne t'appartient pas de la faire fleurir.
Celui qui fait éclore la fleur travaille si simplement.
Il y jette un regard, et la sève de vie coule dans ses veines.
A son haleine, la fleur déploie ses ailes et se balance au gré du vent.
Comme un désir du coeur, sa couleur éclate, et son parfum trahit un doux secret.
Celui qui fait éclore la fleur travaille si simplement.
Rabindranath Tagore La corbeille de fruits

Source : Wikisource.

lundi 19 juin 2006

John H. Tilden

John H. Tilden , né le 21 septembre 1851 à Van Burenburg, Illinois (USA), décédé le 1er septembre 1940 Denver, Colorado (USA), a défini le paradigme de la Toxémie.

Biographie

John H. Tilden bénéficia de l'enseignement médical de l'Institut de Médecine Eclectique, Cincinnati, Ohio, une école de Médecine, fondée en 1830, en signe de protestation contre les écoles de médecine allopathique et homéopathique de cette époque. Il fut diplômé en 1872, avec le grade de Docteur en Médecine. Selon la meilleure source, son père était le Dr Joseph G. Tilden, qui vint du Vermont en 1837 au Kentucky, État dans lequel il se maria.

Le Dr John H. Tilden commença à pratiquer la médecine à Nokomis, Illinois, puis pendant un an à Saint Louis, Missouri, et puis à Litchfield, Illinois, jusqu'en 1890, lorsqu'il s'établit à Denver, Colorado. A Denver, il s'installa dans un service médical de banlieue, dans un bureau avec d'autres médecins. Plus tard, il ouvrit un sanatorium dans un secteur éloigné de la ville. Il dirigea ce sanatorium-école jusqu'en 1924, moment où il vendit l'Institution, pour environ la moitié de ce qu'il avait engagé pour la développer, au Dr Arthur Voss de Cincinnati, Ohio, dans l'intention de se consacrer à l'écriture et à des conférences.

Cependant, son école lui manquait et après un certain temps il acheta deux résidences sur l'Avenue de Pennsylvanie, à Denver, il les réunit en une seule et ouvrit une nouvelle école-sanatorium, après avoir emprunté à un ami une partie de l'argent nécessaire aux achats. C'était probablement en 1926. Cette école poursuivit son activité jusqu'à la mort du docteur, le 1er septembre 1940.

C'était dans les premières années de sa pratique dans l'Illinois que le Dr Tilden commença à s'interroger sur l'utilisation de médicaments pour guérir de la maladie. Ses larges lectures, spécialement d'études médicales issues d'Ecoles de Médecine européennes, et ses propres réflexions l'ont conduit à la conclusion qu'il devait y avoir un moyen de vivre en sorte de ne pas développer de maladie, et, à cette période, il commença à formuler et à développer matériellement sa pensée sur la toxémie.

Dès le début de sa pratique à Denver, le Docteur n'utilisa pas de médicaments, mais il mit en pratique sa théorie consistant à nettoyer le corps des poisons toxiques et puis de permettre à la nature de guérir, enseignant à ses patients comment vivre sans créer de condition toxique et pour garder un corps sain libre de maladie. Réaliste et sans compromission, à la discipline stricte, le Docteur ne perdait pas son temps avec ceux, qui n'acceptaient pas de s'affranchir de leurs habitudes dégénératives; mais, pour ses patients et disciples, il se montrait à la fois fort amical et mentor. En 1900, il commença la publication d'un magazine mensuel appelé "Le Club ..." qui continua jusqu'en 1915, quand il changea le nom en "Le Philosophe de la Santé", et en 1926 le nom fut changé en "Reve et Critique de la Santé". L'écriture de sa publication était presque entièrement réalisée dans les premières heures du jour, de trois à sept heures du matin. Le but de la publication n'était pas de gagner de l'argent, mais de diffuser les enseignements du Docteur. Avec le temps, il parvint à une large diffusion, non seulement aux États-Unis, mais également à l'étranger, même en Australie, mais cela ne fut jamais rentable, parce que le Docteur refusait d'en faire un support publicitaire, comme les sociétés publicitaires le lui recommandaient.

Comme sa mort le révéla, après 66 ans de pratique, le Docteur n'avait acquis qu'une propriété excessivement modeste. Sa vie était sacrifice personnel et dévotion à servir, recherchant la vérité, avec la volonté d'adhérer à la vérité lorsqu'il la découvrit. En son temps les pensées du Docteur ne reçurent aucun appui de l'establissement médical, mais reçurent l'opposition et la condamnation la plus vive.

Bibliographie partielle

  • La Toxémie expliquée (sur Wikisource) - La vraie interprétation de la cause de la maladie - un antidote contre la peur, la frénésie et la folle course à la soit-disant guérison

Toxémie

La toxémie, dans le domaine de la médecine naturiste ou hygiéniste, est un terme utilisé dès la fin du XIXe siècle par le Dr John H. TILDEN (1851-1940), et sur lequel il a basé toute sa théorie de la maladie/santé, exposée dans son oeuvre maîtresse, un petit livre intitulé Toxemia - The basic Cause of Disease, ISBN 0-914532-07-3.

Tilden était obsédé par la recherche des causes de la maladie. Pour lui, la médecine ne faisait que définir les maladies par leurs symptômes, mais pas par leurs causes. Elle ne s'attachait qu'à supprimer les symptômes; ayant fait cela, elle déclarait la maladie comme "guérie". (mais n'est-ce pas toujours le cas aujourd'hui?...)

Tilden considérait que la maladie a pour origine l'accumulation de toxines dans l'organisme, l'apparition de symptômes morbides n'étant que la conséquence ultime de cette "intoxination" excessive. La production de déchets toxiques est un phénomène naturel résultant des différentes fonctions métaboliques. Dans des condition idéales, ces toxines sont éliminées par nos organes émonctoires (peau, poumons, foie, reins, intestins). Tant que l'apport de toxines reste dans les limites des capacités de ces organes, nous faisons l'expérience d'un bon état de santé.

Selon Tilden, divers facteurs (autant physiques, dus à l'environnement, le mode de vie, l'alimentation, que psychologiques, le stress ou émotionnels) conduiraient à une perte de la capacité éliminative de l'organisme, et par réaction en chaîne, à l'accumulation de toxines. Celles-ci, en perturbant de plus en plus les fonctions organiques, finiraient par provoquer l'apparition d'une maladie.

Tilden recommande donc une modification profonde du mode de vie, seule susceptible selon lui de résorber l'accumulation des toxines et, par conséquent, de retrouver la santé.

Tilden a proposé dès le XIXe siècle une vision globale de la maladie et de la santé qui est aujourd'hui à la base de la philosophie de la médecine dite "holistique".

Source : Wikipedia.

Réflexions

On peut faire un rapprochement avec la nature. En effet, on produit des déchets en quantité, qui se retrouvent dans la nature. On dépasse même la capacité de la nature à se régénérer. D'où des maladies comme le réchauffement climatique, la pollution, etc. Et effectivement, pour remédier à cela, il est nécessaire de changer notre mode de vie.

Sylviculture

Replantage d'arbre

La sylviculture, étymologiquement la culture des forêts (du latin silvæ, les bois et forêts) désigne l'ensemble des pratiques qui permettent d'obtenir d'un milieu forestier la production d'un bien social, de manière raisonnée et durable.

Les objectifs visés peuvent être divers et éventuellement se combiner entre eux. L'optimisation de la production de bois constitue la motivation la plus fréquente, à l'origine du développement de la plupart des techniques sylvicoles. La forêt peut assurer ainsi l'approvisionnement en bois d'œuvre (destinés au sciage pour la fabrication de bois de construction, de meubles,...), en bois d'industrie (destinés à la trituration pour la fabrication de pâte à papier, de panneaux de particules,...) ou en bois de chauffe (destinés à la production d'énergie domestique ou industrielle). La sylviculture peut également servir à la protection des sols et des ressources en eau, au maintien ou à la restauration de la biodiversité, à la production de matières diverses (résines, écorces,champignons...), à l'amélioration ou à la préservation des paysages, à l'adaptation du milieu forestier aux activités de détente et de loisirs,...

Les opérations sylvicoles comprennent notamment les coupes qui permettent à la fois la récolte des arbres et l'éducation des peuplements, les travaux de régénération destinés à assurer le renouvellement des arbres par ensemencement naturel ou par plantation, les travaux d'amélioration qui servent à augmenter la valeur ou la stabilité des arbres en place, les travaux de restauration écologique qui ont pour but d'empêcher l'appauvrissement biologique des forêts,...

La sylviculture utilise parfois des techniques issues de l'agronomie ou de l'agriculture (dans le cas par exemple de pépinières ou de plantations artificielles monospécifiques) mais elle se différencie généralement de ces sciences par deux aspects essentiels :

  • elle s'appuie le plus souvent sur des dynamiques naturelles de végétation tout en les orientant vers un but d'intérêt humain,
  • elle doit garantir d'abord la création ou le maintien d'un important capital forestier, écologique et économique.

La forêt étant caractérisée par des cycles vitaux longs, qui se comptent en décennies ou en siècles, la sylviculture s'inscrit nécessairement aussi dans des démarches à long terme. Pour organiser et garantir la bonne gestion patrimoniale des forêts, dans le cadre d'un développement durable, les massifs forestiers doivent être dotés de plans de gestion qui définissent les objectifs poursuivis et programment de manière équilibrée les actions sylvicoles à mener pour des périodes de 10 à 20 ans.

En Europe, les services forestiers publics ont développé de longue date les outils d'une gestion durable. Il s'agissait d'abord pour l'intérêt des États, des industries ou des populations de s'assurer de la pérennité d'une ressource en bois en évitant que le capital qui la produit soit anéanti. Cette préoccupation a donné naissance, en particulier en France, à la notion d'Aménagement forestier (du vieux français mesnage qui a donné en anglais management), terme toujours employé pour désigner les plans de gestion des forêts publiques françaises.

Source : Wikipedia.

vendredi 16 juin 2006

Hygie et Panacée

Buste d'Hygie
Buste en marbre d'Hygée, une déesse de la santé.
Cette statue est, depuis 1970 devant l'immeuble du CDC à Atlanta.
Source : Wikimedia.

Dans la mythologie grecque, Hygie (en grec ancien Υγιεία / Hygieía ou Υγεία / Hygeía, « santé »), fille d'Asclépios (dieu de la médecine) et de Lampétie, est la déesse de la santé, de la propreté et de l'hygiène (le terme a été forgé à partir de son nom).

Elle correspond à Salus chez les Romains.

Rôle

Sa sœur est Panacée, qui symbolise la médecine curative. Asclépios et ses filles appartiennent à la lignée d'Apollon, dieu de l'intelligence rationnelle, qui préfigure déjà la science telle qu'on la concevra plus tard en Occident.

Les Grecs l'honoraient comme une déesse puissante, chargée de veiller sur la santé des êtres vivants. Non seulement les hommes, mais tous les animaux étaient l'objet de ses soins. C'est elle qui suggérait mystérieusement aux uns et aux autres le choix des aliments nécessaires à leur existence et les remèdes appropriés à leurs maux ; elle personnifiait en quelque sorte l'instinct de la vie et, en soutenant les forces des mortels, en prévenant même la maladie, évitait à son père la peine d'intervenir continuellement afin d'alléger ou de guérir la douleur.

Elle fut plus tard associée à la lune.

Représentations

Des statues d'Hygie ont été attribuées entre autres à Scopas, Bryaxis, et Thimoteos. Elle est représentée couronnée de laurier et tenant un sceptre de la main droite, comme reine de la médecine. Sur son sein est un serpent à plusieurs replis, qui avance la tête pour boire dans une coupe qu'elle tient de la main gauche.

Ariphron, artiste et musicien de Sicyone du IVe siècle av. J.-C. lui adressa un hymne célèbre.

Dans l'Encyclopédie française du XIXe siècle, on la décrit comme :

« [...] une jeune nymphe, à l'œil vif et riant, au teint frais et vermeil, à la taille légère, riche d'un embonpoint de chair, mais non chargée d'obésité, portant sur la main droite un coq et de l'autre un bâton entouré d'un serpent, emblème de la vigilance et de la prudence. »

Culte

Bien que le culte d'Hygie ait été célébré localement dès le VIIe siècle av. J.-C., il ne commença a se répandre plus largement que lorsque l'oracle de Delphes la reconnut (ce fut fait après une épidémie de peste qui dévasta Athènes entre 429 et 427 av. J.-C.). Rome la reconnut pour sa part en 293 av. J.-C. Les temples principaux la célébrant ont été élevés à Épidaure, Corinthe, Cos et Pergamon.

Pausanias remarqua parmi les statues d'Hygie, dans un temple d'Asclépios, à Sicyone (fondée par Alexanor, petit-fils d'Asclépios), que l'une d'elle était couverte d'un voile et que les femmes de cette ville lui dédiaient leur chevelure. Si on en croit les inscriptions, des sacrifices similaires étaient pratiqués à Paros.

Source : Wikipedia.

Réflexions

Hygie représente la médecine préventive, l'hygiène de vie au sens de l'hygiénisme d'aujourd'hui et vise, en particulier, à renforcer le terrain, c'est-à-dire le système immunitaire de la personne afin de la rendre moins vulnérable aux différentes perturbations y compris microbiennes. Elle assure une bonne santé.

Il ne faut pas la confondre avec l'hygiène au sens commun qui ne se préoccupe que d'éliminer les microbes.

Panacée repésente la médecine curative. Elle vise à guérir plutôt qu'à simplement soigner ou soulager.

Asclépios, père d'Hygie et de Panacée est le dieu de la médecine. Les Romains le nomment Esculape.

vendredi 9 juin 2006

Le Parc National Los Glaciares

Le mont Fitz Roy
Le mont Fitz Roy

Le mont Fitz Roy

Le Cerro Fitz Roy, également connu sour le nom de Cerro Chaltén est une montagne située dans le Parc National Los Glaciares en Patagonie, près du village d'El Chaltén, à la frontière Chilo-argentine.

Le nom Chaltén vient du mot Mapuche qui signifie la montagne qui fume (dû aux fréquents nuages accrochés à son sommet) ; les Mapuche la considéraient comme une montagne sacrée. Le Cerroe Chalén est le symbole de la province de Santa Cruz qui l'arbore sur ses armes.

Perito Fransisco Moreno l'appelle Fitzroy en 1877 en hommage à l'explorateur Robert Fitzroy.

Il a été gravi pour la première fois par l'alpiniste français Lionel Terray accompagné de Guido Magnone en 1952. En dépit de sa faible altitude, cette montagne est réputée comme étant la plus dure du monde. Le granit très compact requiert un haut niveau d'escalade et les conditions climatiques sont généralement extrêmes. De nos jours, des centaines de personnes peuvent escalader l'Everest le même jour alors que le Cerro Fitz Roy ne sera grimpé qu'un fois dans l'année.

Le parc national Los Glaciares

Le Parc National Los Glaciares, de 445 900 ha, se situe dans le sud-ouest de la Patagonie argentine, à la frontière chilienne. Ce parc englobe deux grands lacs d'origine glaciaire et quelques lacs plus réduits, ainsi que quelques montagnes mythiques, comme le Fitz Roy (ou Chaltén), de 3405 m, et le Cerro Torre, de 3102 m.

Le nom du parc provient des nombreux glaciers qui aboutissent dans les lacs. Les plus connus sont: le glacier Perito Moreno, d'une incalculable valeur scénique, et facilement accessible en véhicule depuis El Calafate; Le glacier Upsala, le plus long et vaste (1000 km²)de tous, le glacier Spegazzini, uniquement accessible via lacustre, et les glaciers Mayo, Onelli, Agassiz et Mayo, débouchant tous dans le lac Argentino. L'autre grand lac, le Viedma, reçoit le Glacier Viedma, provenant, comme tous les autres grands glaciers, des "hielos continentales sur", d'environ 10 000 km², qui en font la plus vaste calotte glaciaire continentale du globe.

Le climat est du type océanique frais, les vents du Pacifique étant fréquents. Ce climat humide, donc neigeux en altitude, explique le fait que les glaciers Perito Moreno et Spegazzini ne soient pas, contrairement au glacier Upsala, en recul, mais en légère progression, le fameux barrage de glace du Perito Moreno le montrant d'une spectaculaire façon.

La flore du parc est étagée, les parties les plus basses étant recouvertes par le "bosque patagónico", la forêt patagonne, principalement constituée de Nothofagus, un genre de hêtres, représentés par le lenga et le ñiré. Notons aussi une espèce de merisier, le Coihue. Les zones plus élevées, à partir de 1 100 m, sont couvertes par la steppe d'altitude, ou toundra, qui laissent place aux glaces et roches nues, dont les horns, au dessus de 1500 m.

Le huemul, espèce de cervidé, le guanaco, le chat sauvage, le blaireau local, le renard gris et le puma sont les plus gros mammifères du parc. Les oiseaux comme le condor, le nandou, le canard des torrents et l'oie cauquén ne sont pas rares.

Liens externes

Sources : Los Glaciares et Fitz Roy (Wikipedia).

jeudi 8 juin 2006

Maximilian Bircher-Benner

Maximilian Oskar Bircher-Benner (22 août 1867 – 24 Janvier 1939) était un médecin suisse et un pionnier en recherche diététique. Dans son sanatorium à Zürich, une diète équilibrée de fruits et légumes crus était utilisée comme moyen pour soigner les patients, contrairement aux croyances communément admises à la fin du 19ème siècle.

Il est bien connu pour l'invention du mesli, bien que son invention diffère sensiblement de ce qui est connu comme muesli de nos jours.

Bircher-Benner a changé les habitudes alimentaires du 19ème siècle : Au lieu de manger de la viande et du pain blanc, il recommandait de manger des fruits, des légumes et des noix. Mais ses idées allaient au delà de l'alimentation controlée, en recommandant aussi une discipline physique solide. Dans ce sanatorium, ses patients devaient suivre un horaire quotidien quelque peu sévère incluant une heure de coucher à 21 h, un entrainement physique et un travail de jardinage actif. Sa théorie de la vie était basée sur une harmonie de l'être humain avec la nature. Certaines de ces idées proviennent de la manière de vivre des bergers dans les alpes suisses qui ont vécu d'une manière simple mais saine.

En parralèle à Bircher-Benner en Europe, John Harvey Kellogg travaillait aux Etats-Unis. et suivait une autre théorie de diètétique saine quelque peu similaire.

Source : Wikipedia (anglais).

Vous pouvez lire aussi sa courte biographie sur biofamilia.

Pour plus d'informations, consultez le Birchermüesli dans toutes les bouches où vous trouverz aussi la recette originale.

Paul-Carton

Source : Wikipedia.

Paul Joseph Edmond Carton (12 mars 1875 à Meaux (Seine-et-Marne) - 20 octobre 1947 à Brévannes) était un médecin français du début du XXe siècle.

Cet ancien interne des hôpitaux de Paris, médecin-assistant de l'hospice de Brévannes, se fit l'initiateur d'une médecine naturelle fondée sur les principes du « père de la médecine », le médecin-philosophe de la Grèce antique Hippocrate.

La méthode hippocratique cartonienne se différencie de la médecine conventionnelle (dite allopathique) dans la mesure où elle préconise de traiter les causes réelles des maladies plutôt que leurs symptômes, en vertu du principe : « Le microbe n'est rien, le terrain est tout ».

Selon Paul Carton, les causes réelles de toutes les maladies proviennent d'un système immunitaire affaibli par une mauvaise hygiène et/ou habitudes de vie défectueuses (alimentation, cadre de vie, activités physiques et professionnelles...). Dans cette perspective, les invasions microbiennes (notamment tuberculeuses) ne sont alors qu'une conséquence opportuniste d'un affaiblissement anormal de l'organisme.

Tant pour la prévention que pour la guérison des maladies, la thérapeutique prônée par Paul Carton consiste à :

  • renforcer les défenses immunitaires du patient en lui faisant stopper ses comportements nuisibles pour sa santé : (par exemple, au point de vue alimentaire, Paul Carton préconisait d'éviter l'alcool, la viande et le sucre, qu'il qualifiait d'« aliments meurtriers »). À ce stade, repos et diète sont des mesures d'accompagnement souvent prescrites.
  • Une fois que son organisme est purifié des agents toxiques et/ou infectieux, le patient doit progressivement adopter une vie saine, davantage conforme aux lois de la nature.

Paul Carton estimait aussi que la plupart des médicaments et des vaccinations prescrits en médecine classique n'ont qu'une action accessoire, bien souvent davantage néfaste que bénéfique pour l'organisme, notamment en raison de tous les effets secondaires qu'ils engendrent. Lesquels ne feraient qu'entraver des défenses immunitaires déjà éprouvées par la maladie elle-même, ce qui pourrait retarder la guérison (ou la rendre seulement apparente et temporaire).

De la même façon, il considérait que les interventions chirurgicales doivent être évitées autant que possible, et pratiquées seulement en ultime recours lors d'états aigus, lorsque le mode de vie nocif avait occasionné des dommages trop importants ou irréversibles, ne permettant plus de régénération autonome.

Il a fondé la Revue Naturiste, en janvier 1922.

Au-delà d'une simple méthode de soins naturels, la méthode cartonnienne revendique une approche globale de la personne, incluant sa dimension spirituelle. Afin de pouvoir traiter efficacement, Paul Carton insistait sur la nécessité d'individualiser les soins.

C'est pourquoi, une part non négligeable de ses travaux portait sur l'observation et la compréhension des tempéraments hippocratiques (in Diagnostic et conduite des tempéraments, Sans nom d'éditeur, 1951) :

  • Bilieux (B)
  • Nerveux (N)
  • Sanguin (S)
  • Lymphatique (L)

Il envisage des types complexes qui dosent hiérarchiquement ces quatre tempéraments pour décrire la personnalité bio-typologique d'un individu. Ainsi tel sera SNBL ou LNSB, etc.

Les traits permettant ce classement sont liés à des mensurations corporelles (idée reprise plus tard par Sheldon). Il utilise aussi la physiognomonie, la chirognomonie et la graphologie.

Il a écrit un livre très original et parfois étonnament pertinent sur la graphologie : Le Diagnostic de la mentalité par l'écriture.

Il s'est intéressé à la cuisine et son livre de recettes, La cuisine simple a été un best-seller.

Le célèbre écrivain Maxence Van Der Meersch rendit un hommage appuyé à Paul Carton dans deux de ses ouvrages : le roman Corps et âmes (1943), ainsi que Pourquoi j'ai écrit Corps et âmes (1956).

Bibliographie

(Tous ses ouvrages ont été édités à compte d'auteur et ne comportent pas de nom d'éditeur, uniquement la Ville de Brévanne et la date)

  • La Tuberculose par arthritisme, 1911, 1 volume in 16, de 262 pages, 4e édition. Traduit en hollandais et en portugais.
  • Les Trois Aliments meurtriers, 1912, 1 vol. in 16 de 80 pages, 4° édition. Traduit en bulgare et en anglais,
  • La Cure de soleil et d'exercice chez les enfants, 1917, 1 volume, 60 figures 3° édition, grand in 8 de 109 pages, Traduit en portugais.
  • La Vie saine, 190 Commentaires sur les Vers d'Or des Pythagoriciens, 1918, 1 volume in 16, 4° édition. Traduit en portugais et en annamite.
  • Traité de médecine, d'alimentation et d'hygiène naturistes, 1920, 1 Volume grand in 8, 954 pages avec 76 figures, 3° édition. Traduction espagnole.
  • Médecine blanche et médecine noire, 1922, 1 brochure de 60 pages, 3e édition, traduit en espagnol.
  • Les Lois de la vie saine, 1922 1 volume in 16 de 218 pages, 4° édition. Traduit en portugais et en espagnol.
  • Alimentation hygiène et thérapeutique infantiles en exemples. Méthode naturiste ou hippocratique, 1922, 1 volume grand in 8 de 3S8 pages avec 130 courbes de température.
  • Le Décalogue, brochure de 46 pages, 7e édition. Traduit en espagnol, en grec, en italien, en roumain et en portugais.
  • Le Naturisme dans Sénèque, 1922, 1 volume in 16 de 112 pages, 2° édition. Traduit en portugais.
  • L'essentiel de la doctrine d'Hippocrate extrait de ses oeuvres, 1923, 1 volume in 16 de 411 pages, 2° édition.
  • Bienheureux ceux qui souffrent, 1923, 1 volume in 16 de 82 pages, 4e édition. Traduit en portugais en anglais et en espagnol.
  • La Synthèse directrice et libératrice de la personne humaine, 1925 1 brochure de 42 pages, 4° édition.
  • La Cuisine simple, 1925, 1 volume de 410 pages, avec 850 recettes environ , 7e edition, 61°mille; Traduit en portugais, en anglais, en tchèque, en espagnol et en italien.
  • Enseignements et Traitements naturistes pratiques. (6 tomes de 1925 à 1939)
    • Première série, 1925,1 volume in 16 de 384 pages, 2° édition.
    • Deuxième série, 1928, 1 volume in 16, 36 pages, 2° édition.
    • Troisième série, 1931, 1 volume In 16 de 333 pages.
    • Quatrième série, 1935, 1 volume in 16 de 319 pages.
    • Cinquième série, 1936, 1 volume in 16 de 320 pages.
    • Sixième série, 1939, 1 vol. in 16 de 358 pages.
  • Diagnostic et Conduite des tempéraments, 1926, 1 volume grand in 8 de 190 pages, avec 80 figures, 3° édition.
  • L'Art médical. L'individualisation des règles de santé, 1930, 1 volume grand in 8 de 284 avec 147 figures, 2° édition.
  • Le Diagnostic de la mentalité par l'écriture, 1930, 1 volume grand in 8, de 360 pages avec 139 figures, 2° édition.
  • Le Faux Naturisme de Jean-Jacques Rousseau, 1931, 1 volume in 16 de 213 pages. Traduit en espagnol.
  • Guide de jardinage, 1932, 1 volume in 16 de 354 pages, avec 57 figures hors texte, 2° édition
  • L'Apprentissage de la santé. Histoire d'une création et d'une défense doctrinales, 1933, 1 volume, in 16 de 232 pages, 2° édition. Traduit en espagnol.
  • Les Clefs du diagnostic de l'individualité. Aide-mémoire de clanique naturiste, 1934, 1 vol grand in 8 de 100 pages avec 27 figures 2e édition.
  • La Science occulte et les sciences occultes, 1935, 1 volume grand in 8 de 436 pages.
  • Un Héraut de Dieu : Léon Bloy, 1936, 1 volume grand in 8 de 272 pages avec 33 figures dont 22 de documents graphologiques.
  • Les Règles du traitement mental, 1937, 1 vol. grand in 8 de 43 pages.
  • Soins dentaires individualisés, 1937, 1 vol. de 72 pages.
  • Étude médicale et commerciale de culture fruitière, 1938, 1 volume in 16 de 53 pages.
  • La Santé aux colonies, 1938, 1 vol, in 16 de 164 pages.
  • Le Guide de la vieillesse, 1940, 1 vol. in 16 de 262 pages.
  • L'Apprentissage de la santé, deuxième tome. L'étape de la vieillesse, 1945, 1 vol. in 16

mercredi 7 juin 2006

Lord of War

Lord of War est un film américain écrit et réalisé par Andrew Niccol, sorti en 2005.

Synopsis

Yuri Orlov est un trafiquant d'armes. Né en Ukraine durant la Guerre froide, ses parents émigrent aux États-Unis en se faisant passer pour des juifs persécutés. Rapidement, il se fait une place dans le trafic d'armes. Il ne se préoccupe pas de l'idéologie de ses clients, ce n'est pas son affaire. Tant que des personnes veulent et peuvent acheter des armes, Yuri répond présent.

Il mène sa vie de trafiquant d'armes d'un côté, et celle de père de famille de l'autre. Doté d'un cynisme à toute épreuve, qui lui permet de faire face à sa conscience, Yuri Orlov sillonne le monde pour vendre ses armes. Son frère au courant de son "gagne-pain" lui demande un jour si sa femme est au courant et il lui répond : "On ne parle pas de ces choses là. Combien de vendeurs d'autos parlent de leur travail ? Combien de vendeurs de tabac ? Pourtant leur deux produits tuent plus de monde chaque année que les miens. Et sur les miens, il y a un cran d'arrêt. Si ces gens peuvent oublier leur travail quand ils rentrent chez eux, je le peux aussi."

Sous la pression de sa femme qui découvre un jour le pot-aux-roses, il décide de quitter le business de la vente d'armes. Mais André Baptiste, le président du Liberia et son principal client, le force à y revenir.

Entre ses cas de conscience qui surgissent par moment et Interpol, représenté par l'agent Jack Valentine, Yuri a la vie dure...

Autour du film

  • Andrew Niccol s'est inspiré de cinq véritables trafiquants d'armes pour créer le personnages de Yuri mais le plus ressemblant est Victor Bout. Il a même poussé la recherche jusqu'à prendre contact avec certains de ces "professionnels". Le personnage de André Baptiste, le Président du Liberia, serait quand à lui basé sur le véritable ancien Président, Charles Ghankay Taylor.
  • La plupart des événements du films ont des précédents, même la libération assez mystérieuse d'un trafiquant d'arme arrêté aux États-Unis.
  • Andrew Niccol a utilisé plusieurs "accessoires" qui étaient tout à fait réels et revenant même moins cher que des factices. Pour un plan du film devant se trouver en Ukraine, au lieu d'utiliser les images de synthèses pour recréer une cinquantaine de chars d'assaut, il trouva un homme en République tchèque possédant 100 chars T-72 de fabrication russe et acceptant de lui en louer quelques uns. "Je te les apporte mardi à 9h du matin : vous êtes sûr de les y trouver tous parfaitement alignés" lui déclara t-il.
  • Le tournage s'est déroulé aux États-Unis (New York et Wendover), en Afrique du Sud et en République tchèque.
  • Il ne faut pas confondre Lord of War (qui de l'anglais un peu incorrect pourrait être traduit par Seigneur de guerre) avec le film Le Seigneur de la guerre (The War Lord) de Franklin J. Schaffner avec Charlton Heston.
  • Dans la version originale du film, le Liberia est présenté comme étant un pays francophone, alors qu'il s'agit en réalité d'un pays anglophone.
  • Ironiquement, le nom de Yuri Orlov est également celui d'un chercheur en physique nucléaire, ancien dissident soviétique et activiste des Droits de l'Homme (voir Yuri Orlov).

Source : Wikipedia où vous pourrez en savoir plus sur les acteurs et les musiques notamment.

lundi 5 juin 2006

Piste cyclable

Piste cyclable en Belgique
Piste cyclable menant au campus universitaire de Diepenbeek, en Belgique.

Source : Wikipedia.

Une marguerite cultivar

Marguerite cultivar

Source : Wikipedia.

Allée de chênes - Putbus

Allée de chênes - Putbus
Allée de chênes dans le parc de la ville de Putbus en Allemagne.

Source : Wikipedia.

Le Machu Picchu - Pérou

Machu Picchu - Pérou

Source : Wikipedia.