< 1 2 3 4 5 6 >

lundi 17 juillet 2006

René Dubos

René Dubos (1901-1982) était un agronome, biologiste et écologiste français.

Vers la fin de sa vie, sa carrière de chercheur se réoriente vers l'écologie et notamment l'écologie globale. Il prépare en 1972, avec Barbara Ward, le rapport de base de la première conférence internationale des Nations unies sur l’environnement humain de Stockholm, qui a pour titre Nous n’avons qu’une terre. Il est ensuite à l'origine de la création du Programme des Nations unies pour l'environnement.

Citations

  • « Penser globalement, agir localement. »
  • « Tendance n'est pas destinée. »
  • « L'important dans la recherche c'est l'imprévisible. »

Œuvres

  • Louis Pasteur, franc-tireur de la science 1955
  • Mirage de la santé 1964
  • La Leçon de Pasteur 1960
  • Les Rêves de la raison 1964
  • L’homme et l’adaptation au milieu 1973
  • Cet animal si humain 1972 (Prix Pulitzer)
  • Les dieux de l’écologie 1973
  • Choisir d’être humain 1974
  • Chercher avec J.P. Escande 1982
  • Courtisons la terre 1980
  • Les célébrations de la vie 1982

SOurce : Wikipedia.

vendredi 23 juin 2006

Epictète

Source : Wikipedia.

Épictète, en grec ancien Ἐπίκτητος Epiktêtos (Hiérapolis, Phrygie, 50–Nicopolis, Épire 125 ou 130) est un philosophe de l'école stoïque.

Biographie

Probablement né à Hiéropolis (Sud-Ouest de la Phrygie), Epictète passe son enfance comme esclave au service de Epaphrodite (un affranchi de l’empereur Néron) dont la tradition fait un maître cruel et sadique.

Epictète réussit cependant à assister aux conférences du stoïcien Musonius Rufus. Par la suite, il est lui aussi affranchi dans des conditions qui restent indéterminées. Il se met alors à l'étude de la philosophie et du stoïcisme en particulier. Mais en 89, il doit quitter Rome suite à un édit de Domitien contre les philosophes. Domitien s’accommode mal de l’influence qu’a le stoïcisme parmi les opposants à son régime tyrannique.

Epictète se retire à Nicopolis d'Épire où il ouvre une école qui connaît un grand succès. Pendant plusieurs années il enseigne sous la forme de discussions et de remises en question. Ses contemporains semblent avoir la plus grande estime quant à la qualité de son enseignement. Selon Spartianus, il revient ensuite à Rome où il devient familier de l'empereur Hadrien, mais le fait est incertain. Selon la Souda, il vit jusqu'au règne de Marc-Aurèle, mais d'après Aulu-Gelle, Épictète est déjà mort quand celui-ci arrive au pouvoir.

De son vivant Épictète n'a rien écrit, mais l'un de ses disciples, Arrien, a recueilli ses propos regroupés en deux ouvrages Les entretiens (Διατριβαί [diatribai]) et Le manuel (Enchiridion) qui résument sa doctrine sous la forme d’aphorismes.

Doctrine

La philosophie d’Epictète se veut pratique, comme un ensemble de règles permettant de mettre en application de grandes valeurs morales. La droiture d’esprit qu’il préconise lui fait rejeter les effets de style des orateurs, les joutes pseudo logiques des sophistes et la recherche effrénée des honneurs.

Lire la suite

lundi 19 juin 2006

John H. Tilden

John H. Tilden , né le 21 septembre 1851 à Van Burenburg, Illinois (USA), décédé le 1er septembre 1940 Denver, Colorado (USA), a défini le paradigme de la Toxémie.

Biographie

John H. Tilden bénéficia de l'enseignement médical de l'Institut de Médecine Eclectique, Cincinnati, Ohio, une école de Médecine, fondée en 1830, en signe de protestation contre les écoles de médecine allopathique et homéopathique de cette époque. Il fut diplômé en 1872, avec le grade de Docteur en Médecine. Selon la meilleure source, son père était le Dr Joseph G. Tilden, qui vint du Vermont en 1837 au Kentucky, État dans lequel il se maria.

Le Dr John H. Tilden commença à pratiquer la médecine à Nokomis, Illinois, puis pendant un an à Saint Louis, Missouri, et puis à Litchfield, Illinois, jusqu'en 1890, lorsqu'il s'établit à Denver, Colorado. A Denver, il s'installa dans un service médical de banlieue, dans un bureau avec d'autres médecins. Plus tard, il ouvrit un sanatorium dans un secteur éloigné de la ville. Il dirigea ce sanatorium-école jusqu'en 1924, moment où il vendit l'Institution, pour environ la moitié de ce qu'il avait engagé pour la développer, au Dr Arthur Voss de Cincinnati, Ohio, dans l'intention de se consacrer à l'écriture et à des conférences.

Cependant, son école lui manquait et après un certain temps il acheta deux résidences sur l'Avenue de Pennsylvanie, à Denver, il les réunit en une seule et ouvrit une nouvelle école-sanatorium, après avoir emprunté à un ami une partie de l'argent nécessaire aux achats. C'était probablement en 1926. Cette école poursuivit son activité jusqu'à la mort du docteur, le 1er septembre 1940.

C'était dans les premières années de sa pratique dans l'Illinois que le Dr Tilden commença à s'interroger sur l'utilisation de médicaments pour guérir de la maladie. Ses larges lectures, spécialement d'études médicales issues d'Ecoles de Médecine européennes, et ses propres réflexions l'ont conduit à la conclusion qu'il devait y avoir un moyen de vivre en sorte de ne pas développer de maladie, et, à cette période, il commença à formuler et à développer matériellement sa pensée sur la toxémie.

Dès le début de sa pratique à Denver, le Docteur n'utilisa pas de médicaments, mais il mit en pratique sa théorie consistant à nettoyer le corps des poisons toxiques et puis de permettre à la nature de guérir, enseignant à ses patients comment vivre sans créer de condition toxique et pour garder un corps sain libre de maladie. Réaliste et sans compromission, à la discipline stricte, le Docteur ne perdait pas son temps avec ceux, qui n'acceptaient pas de s'affranchir de leurs habitudes dégénératives; mais, pour ses patients et disciples, il se montrait à la fois fort amical et mentor. En 1900, il commença la publication d'un magazine mensuel appelé "Le Club ..." qui continua jusqu'en 1915, quand il changea le nom en "Le Philosophe de la Santé", et en 1926 le nom fut changé en "Reve et Critique de la Santé". L'écriture de sa publication était presque entièrement réalisée dans les premières heures du jour, de trois à sept heures du matin. Le but de la publication n'était pas de gagner de l'argent, mais de diffuser les enseignements du Docteur. Avec le temps, il parvint à une large diffusion, non seulement aux États-Unis, mais également à l'étranger, même en Australie, mais cela ne fut jamais rentable, parce que le Docteur refusait d'en faire un support publicitaire, comme les sociétés publicitaires le lui recommandaient.

Comme sa mort le révéla, après 66 ans de pratique, le Docteur n'avait acquis qu'une propriété excessivement modeste. Sa vie était sacrifice personnel et dévotion à servir, recherchant la vérité, avec la volonté d'adhérer à la vérité lorsqu'il la découvrit. En son temps les pensées du Docteur ne reçurent aucun appui de l'establissement médical, mais reçurent l'opposition et la condamnation la plus vive.

Bibliographie partielle

  • La Toxémie expliquée (sur Wikisource) - La vraie interprétation de la cause de la maladie - un antidote contre la peur, la frénésie et la folle course à la soit-disant guérison

jeudi 8 juin 2006

Maximilian Bircher-Benner

Maximilian Oskar Bircher-Benner (22 août 1867 – 24 Janvier 1939) était un médecin suisse et un pionnier en recherche diététique. Dans son sanatorium à Zürich, une diète équilibrée de fruits et légumes crus était utilisée comme moyen pour soigner les patients, contrairement aux croyances communément admises à la fin du 19ème siècle.

Il est bien connu pour l'invention du mesli, bien que son invention diffère sensiblement de ce qui est connu comme muesli de nos jours.

Bircher-Benner a changé les habitudes alimentaires du 19ème siècle : Au lieu de manger de la viande et du pain blanc, il recommandait de manger des fruits, des légumes et des noix. Mais ses idées allaient au delà de l'alimentation controlée, en recommandant aussi une discipline physique solide. Dans ce sanatorium, ses patients devaient suivre un horaire quotidien quelque peu sévère incluant une heure de coucher à 21 h, un entrainement physique et un travail de jardinage actif. Sa théorie de la vie était basée sur une harmonie de l'être humain avec la nature. Certaines de ces idées proviennent de la manière de vivre des bergers dans les alpes suisses qui ont vécu d'une manière simple mais saine.

En parralèle à Bircher-Benner en Europe, John Harvey Kellogg travaillait aux Etats-Unis. et suivait une autre théorie de diètétique saine quelque peu similaire.

Source : Wikipedia (anglais).

Vous pouvez lire aussi sa courte biographie sur biofamilia.

Pour plus d'informations, consultez le Birchermüesli dans toutes les bouches où vous trouverz aussi la recette originale.

dimanche 28 mai 2006

Joseph Bazalgette

Source : Wikipedia.

Joseph Bazalgette (28 mars 1819 - 15 mars 1891) est un ingénieur britannique qui s'est occupé de la construction des égouts de Londres.

Jospeh Bazalgette est ingénieur des chemins de fer depuis l'âge de 17 ans.

Une nouvelle maladie, le choléra, est apparue à Londres et d'autres maladies se répandent comme la dysenterie et la fièvre typhoïde. La Tamise est alors un égout à ciel ouvert qui véhicule les bacteries. L'invention puis l'utilisation des Water closet rend les maisons plus hygiéniques mais tout est evacué par les réseaux originellement destinés aux eaux de pluie ce qui ne faisait qu'aggraver les choses.

En août 1849, Bazalgette est nommé assistant géomètre à la Metropolitan Sewer Commission (commission des égouts métropolitains).

Edwin Shadwek et William Farck pensent comme nombre de leurs contemporains que le choléra est transporté par les miasmes : c'est-à-dire que les odeurs sont responsables des maladies. Ils décident donc du nettoyage des égouts vers les rivières.

L'épidémie se termine en hiver 1849 sans que personne ne connaisse l'origine de la maladie.

John Snow émet un doute sur la théorie des miasmes.

En 1853, la maladie réapparait.

Pour Snow, il apparait alors que la maladie (choléra) est propagée par l'eau bue.

Les plans des égouts

Joseph Bazalgette est nommé, en 1856, au conseil métropolitain de travaux et doit construire un nouveau réseau d'égout.

Il calcule que la pente nécessaire est de 40 centimètres au kilomètre. Ainsi, elle permettra un débit suffisant tout en évitant d'user prématurément les canalisations par une vitesse trop importante. Il base ses plans sur l'idée d'acheminer les ordures dans l'estuaire de la Tamise, avec la gravité, un réservoir, et un déversoir. Ses plans doivent tenir compte de l'importance de la marée qu'il utilise pour provoquer l'extraction mécanique des déchets accumulés dans le réservoir final. Ses plans nécessitent 300 000 000 briques, plus de 150 km de tunnel de 3 mètres de haut et de forme ovale, pour la résistance.

L'ensemble du projet prévoit la construction de deux réseaux distincts situés de part et d'autre de la Tamise.

Les plans on été redessinés cinq fois, et rejetés cinq fois de suite par les autorités.

Les travaux des égouts

La contamination est si forte, durant l'été 1858, que les notables fuient la ville. L'air du parlement est également contaminé. Les parlementaires signent alors le projet de loi et donnent 3 000 000 de livres britanniques pour commencer les travaux. Ces travaux doivent permettre la construction de 1750 km de tunnels afin d'acheminer 140 000 000 000 de litres de détritus (140 millards) par an.

Pour chaque tunnel, le travail consiste à creuser la tranchée, construire la canalisation (en briques), et recouvrir de terre.

La solidité de l'ouvrage dépend des matériaux utilisés. Les briques étant maintenues avec du ciment. Ce dernier est séléctionné en fonction de ses propriétés de résistance. Le ciment portland est choisi ; il s'agit alors d'un nouveau matériau. L'une de ses principales propriétés est de durcir au contact de l'eau. Mais il souffre d'un dosage difficile. Pour cette raison, un échantillon de chaque gachée de ciment est contrôlé (forme de contôle de qualité).

Le travail est interrompu au bout d'une année en raison d'une grève des maçons qui réclament 6 shillings par jour (travaillé) au lieu de cinq.

Lors des travaux, des accidents surviennent :

  • Une conduite de gaz est percée, ce qui provoque une explosion et un mort.
  • Les ouvriers du métro creusent trop près des égouts, le métro est alors innondé.
  • Au sud de Londres, des quantités de terre et de bois s'effondrent. Sur les 6 ouvriers enterrés vivants par l'accident, 3 sont retrouvés vivants, 2 morts et 1 reste disparu.

Mais, moins de dix accidents surviennent pendant toute la durée des travaux. Afin de soigner son image, il a invité des journalistes à la liaison de deux sections de conduit.

L'un des principaux éléments de l'ouvrage est le tunnel de Woolwich, qui doit acheminer les eaux usées vers la station de pompage. Cette station de pompage contient la plus grosse pompe jamais fabriquée. 4 machines à vapeur y sont installées. Elles permettent de pomper à 7 mètres de profondeur, pour stoquer les eaux usées dans un réservoir. La station fut inaugurée par le Prince de Galles.

Fin des travaux

3 mois après l'inauguration, le choléra réapparait.

Un resérvoir d'eau semblait être contaminé, alors que l'eau devait être filtrée. Des anguilles furent trouvées dans le réservoir. La présence de ces anguilles prouve que de l'eau non filtrée et contaminée par les ordures fut apportée dans le réservoir.

Depuis la fin des travaux, le choléra n'est jamais réapparu dans Londres.

Le 26 juillet 1867, malgré des précipitations spectaculaires, les égouts écoulent toutes les eaux.

Autres travaux

Joseph Bazalgette a poursuivi d'autres travaux, dans la ville de Londres :

  • Des ponts (Albert Bridge),
  • Des parcs,
  • Des boulevards pour remplacer des ruelles.

Voir aussi

D'après un documentaire diffusé sur la chaîne de télévision France 5.